L’ex-membre du Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque (PCRV), Harouna Toguyeni a organisé ce jeudi 18 octobre 2018 à Ouagadougou, une cérémonie de dédicace de son tout premier livre intitulé « En quête de progrès social, combat d’un militant ». Dans cet ouvrage, l’auteur retrace son vécu, les épreuves qu’il a traversées tout au long de sa vie militante aussi bien dans les organisations syndicales que politiques.
Né le 22 mars 1955 à Bobo-Dioulasso (deuxième ville du Burkina), le président d’honneur de l’association des fondateurs, porte-parole du patronat burkinabè, Harouna Toguyeni, pour laisser des traces de son vécu, a mis à la disposition des lecteurs ce livre « En quête de progrès social, combat d’un militant » qui permettra, selon lui, à la postérité d’y tirer des leçons afin d’éviter les erreurs des devanciers.
« Nous avons un devoir de mémoire, un devoir de laisser les traces de notre conception de la vie », a affirmé M. Toguyeni, notant qu’il a fait le constat « qu’il n’y a pas beaucoup d’écrits sur les événements » qu’il a vécu avec des camarades, dont quelques fois ils ont été des acteurs. « Il ne me semble pas normale que des acteurs de la vie politique et sociale s’en aillent un à un sans laisser à la postérité leur appréciation de la vie nationale », a-t-il poursuivi.
Dans le présent livre, Harouna Toguyeni parle de son exclusion définitive de l’Université de Ouagadougou, en sa qualité de leader du mouvement estudiantin, qui a participé à la grève-biycott de juin 1979, de son affectation au Collège d’enseignement général de Dori (Nord burkinabè) et de son arrestation en avril 1980. Il avait été accusé d’avoir partagé des tracts du PCRV.
Pour le parrain de la cérémonie de dédicace, le professeur Albert Ouédraogo, qui a félicité l’auteur, les devanciers « gagneront à partager » des moments qui ont marqué leur vie.
L’auteur qui a obtenu son baccalauréat série C, en 1975 et titulaire d’une maîtrise en sciences physiques, est fondateur de plusieurs écoles privées, dont le Cours privé Marie Curie, le lycée privé Excelle 2000 et l’Ecole Supérieure Polytechnique Excelle à Ouagadougou.
Par Daouda ZONGO
