La «loi Taubira» du nom de l’ancienne ministre de la Justice française en commémoration de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions dans l’hexagone a été instituée le 10 mai 2006 sous le président Jacques Chirac. Dix-sept ans après, son successeur Emmanuel Macron a présidé la cérémonie commémorative, dans l’après-midi du mardi 10 mai 2022, au Jardin du Luxembourg à Paris, ont rapporté des médias français.
La France a commémoré, le mardi 10 mai 2022, les mémoires, pour la dix-septième année, de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition.
La date du 10 mai relève de l’adoption, en 2006, d’une loi en France tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité appelée « loi Taubira » du nom de l’ancienne ministre de la Justice. Une date de mémoire nationale qui a été choisie par le président Jacques Chirac, sur proposition du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE).
Dans ce cadre commémoratif, le Laboratoire Loiret de la Laïcité a souhaité honorer cette année la mémoire de Victor Schœlcher et Joséphine Baker, deux personnalités remarquables qui reposent au Panthéon et se sont battues pour l’abolition de l’esclavage et pour la liberté.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a présidé, à l’occasion, dans l’après-midi du mardi 10 mai 2022 une cérémonie au Jardin du Luxembourg.
Du XV (15) e au XIX (19) e siècles, plus de 12 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont été capturés en Afrique, transportés à travers l’Atlantique et réduits en esclavage.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)