Dans un entretien accordé aux Editions Le Pays, le vice-président régional Afrique de l’ouest de Iamgold corporation, Oumar Toguyeni, a estimé que l’affaire dite de charbon fin, « en attente de jugement, a déjà un impact sur la réputation de notre entreprise ».
« Cette affaire en attente de jugement a déjà un impact sur la réputation de notre entreprise et son crédit confiance. Elle a terni l’image d’IAMGOLD », a fait savoir le vice-président régional Afrique de l’ouest de Iamgold corporation, Oumar Toguyeni. Toutefois, il explique la société minière n’a rien à se « reprocher », tout en se montrant optimiste : « Nous savons que nous sortirons plus forts de cet épisode ».
De l’avis de M. la tournure que prend cette affaire « peut inquiéter les investisseurs étrangers ». Pour lui, le Burkina Faso fait déjà face à des défis sécuritaires et il ne faudrait pas donner l’impression que le pays perd aussi en attractivité pour les investisseurs du secteur minier ou plus généralement industriels en termes d’investissement, notamment dans le secteur minier.
Pour trancher, M. Toguyeni suggère une contre-expertise, qui pour lui, répondrait au principe de diligence et de bonne administration et permettra d’établir les quantités exactes d’or et d’argent contenues dans les containeurs.
Il explique qu’à Essakane, ils n’ont pas été « convaincus par les rapports des experts commis par le Procureur et dont les conclusions suscitent des controverses sur le plan technique ».
Il déclare que ce qui est fondamental, c’est que les quantités exactes d’or et d’argent dans les conteneurs saisis soient clairement établies, puisque toute l’histoire a commencé par les soupçons de dissimulation d’or dans les conteneurs.
Par Wakat Séra