Un policier municipal a été tué dans la nuit du 3 au 4 août 2020 à son domicile à Kantchari, une localité située dans l’Est du Burkina. L’agent Bapamdi Ouoba a été « assassiné en plein couvre-feu » par des hommes armés non encore identifiés, selon les précisions de Gulmu Info.
Selon les amis proches du défunt, « c’est après une longue journée que l’agent est rentré chez lui et alors qu’il regardait tranquillement la télé avec sa femme et son jeune frère aux environs de 21h, des hommes armés ont fait irruption pour l’assassiner froidement », relate le site qui traite régulièrement des informations de la région de l’Est du Burkina, ciblée depuis plusieurs années par des attaques terroristes récurrentes.
Le défunt Bapamdi Ouoba n’avait seulement qu’un an de service.
Le samedi 1er août 2020, quatre personnes auraient été tuées par des bandits armés qui ont emmené de force deux autres personnes de Ougarou, un village de Matiakoali, une commune rurale de la même région de l’Est.
Le dimanche 2 août, ce sont trois écoles qui ont été brûlées par des assaillants dans le village de Botou dans la province de la Tapoa, toujours dans la partie Est du Burkina où l’armée avait annoncé des actions vigoureuses pour combattre les terroristes qui se logeraient en grande partie dans les forêts de la région du Gulmu.
Depuis quatre ans, la région de l’Est est confrontée à des attaques récurrentes de toute nature qualifiée généralement de terroristes.
Par Wakat Séra