L’attaque survenue le mercredi 23 décembre 2020 dans l’Ouest de l’Ethiopie, a fait, selon un dernier bilan communiqué par la Commission des droits de l’Homme (EHRC), 207 morts, rapportent des médias.
Une attaque meurtrière perpétrée, il y a quatre jours de cela, contre les résidents de Metekel, une zone de la région du Benishangul-Gumuz à l’ouest de l’Ethiopie, par de hommes armés a fait, selon un communiqué de la Commission des droits de l’Homme (EHRC), 207 morts.
Cette attaque, selon les dirigeants locaux, fait partie des attaques motivées par des « facteurs ethniques » et menées « par des membres de l’ethnie gumuz », rapporte France 24.
C’est la dernière attaque meurtrière en date d’une série d’attaque meurtrière ces derniers mois dans cette zone habitée par les deux ethnies les plus nombreuses du pays, à savoir « l’ethnie oromo, amhara », et « shinasha ».
La Commission a précisé que la majorité des victimes sont des hommes avec « 133 tués », et aussi des femmes et des enfants. « L’effort continue pour identifier les victimes avec l’aide des survivants et des cartes d’identités », avait ajouté la Commission.
L’EHRC s’inquiète pour le nombre élevé des déplacés, précisant que plus de « 10 000 résidents de la localité de Bekuji Kebele marchent vers la ville de Bulen, l’une des principales de la zone, qui accueille déjà « des milliers » de déplacés. L’EHRC a réitéré son appel à l’envoi « en urgence d’aide humanitaire ».
Les autorités régionales, ont annoncé, hier jeudi, la neutralisation de 42 hommes armés, par l’armée éthiopienne, accusés d’avoir pris part au massacre.
Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)