Réagissant à la situation sécuritaire au Burkina Faso, l’Union pour le Changement et le Progrès (UPC), un parti politique de l’opposition, estime que la « nouvelle tactique de notre ennemi commun consiste à nous diviser, à nous opposer pour mieux nous combattre ».
L’insécurité que connait notre pays depuis trois ans prend de l’ampleur et menace à présent le vivre-ensemble.
En effet, le dimanche 28 avril 2019, le pasteur de Sirgadji, dans le Soum, et cinq de ses fidèles ont été abattus dans leur église en plein culte, par des individus armés non identifiés. Ce dimanche 12 mai, c’est un prêtre de l’église catholique de Dablo, dans le Sanmatenga, et cinq fidèles de ladite église, qui ont été tués.
En outre, depuis le début des attaques, de nombreux leaders musulmans et coutumiers ont été sauvagement assassinés par les individus sans foi ni loi.
Au nom de l’UPC et en mon nom propre, je présente mes sincères condoléances aux familles biologiques et religieuses des personnes lâchement tuées.
La nouvelle tactique de notre ennemi commun consiste à nous diviser, à nous opposer pour mieux nous combattre. Il nous appartient donc d’éviter ce piège, en travaillant à renforcer la tolérance légendaire et la solidarité agissante qui ont toujours caractérisé les relations entre toutes les confessions religieuses dans notre pays.
En ces moments difficiles, puissent nos prières et actes de piété ressouder notre pays dans tous ses compartiments, et permettre que nous affrontions victorieusement l’ennemi, dans l’unité.
Ouagadougou, le 12 mai 2019
Le Président de l’UPC,
Zéphirin DIABRE