Les étudiants de l’Université de l’Unité africaine, ex IAM ont débuté lundi 7 juin 2021, l’examen du deuxième semestre qui va clore l’année académique. Ils sont au total 849 étudiants à composer dans les différentes matières. Le Président du Conseil d’Administration de l’université, Dr Amed Moussa Diallo ainsi que le directeur général, Alioune Benga étaient présents pour le lancement de la composition au sein du campus sis à la ZAD.
Le rituel de juin est respecté, cette année encore, à l’Université de l’Unité africaine, ex Institut africain de Management (IAM), qui organise au profit de ses étudiants, les examens de fin d’année. «IAM a 14 ans d’existence et c’est la 14e fois que nous avons des examens au mois de juin», a affirmé le Président du Conseil d’Administration de l’université, Dr Amed Moussa Diallo, selon qui cet examen est un passage obligé pour tout étudiant de IAM pour accéder en classe supérieure.
Avant le début de la composition des épreuves, les étudiants ont reçu des consignes et des règles de conduite de la part du directeur général de l’université, Alioune Benga. Mais avant tout, comme de coutume, dans cette école citoyenne où le patriotisme a toujours eu droit de citer, ils ont procédé à la montée du drapeau national et celui de IAM. Hommage a également été rendu aux victimes des dernières attaques terroristes qui ont eu pour théâtre, ce week-end, le village de Solhan.
L’examen que les étudiants ont débuté le lundi 7 juin 2021, est celui de juin, soit l’examen du deuxième semestre qui va clore l’année académique. Il constitue, avec celui de février, les deux examens auxquels les étudiants de l’Université de l’Unité africaine sont soumis au cours de l’année académique pour espérer passer en classe supérieure. Ce sont des examens qui comptent pour 60% dans l’évaluation finale des étudiants et les devoirs sur table constituent les 40%.
Quelques étudiants se sont exprimés sur ce tout dernier examen de l’année académique et la plupart d’entre eux se sont dit prêts pour l’affronter. « Le plus dure a été fait. Ce qui reste maintenant n’est que pures formalités ; et on espère que tout va bien se passer », s’est exprimé Youssouf Ouédraogo , étudiant en Licence 2 en SEG, qui a aussi avoué être un peu stressé comme à l’attente de tout examen. Pour lui, il n’attend rien d’autre que de valider son année académique et d’aller en 3e année à l’issue de cet examen.
Sayouba Tiemtoré, également en Licence 2 en SEG, est moins confiant que son autre camarade, mais s’est également dit bien « armé » pour composer son examen. L’objectif reste toujours le même : valider son année académique et passer en classe supérieure. Larissa Nikièma, étudiante en première année d’informatique de gestion a confié avoir ressenti de la pression avant le début des premières épreuves. « On ne peut pas dire qu’on est vraiment prêt, mais on peut démarrer », s’est-elle exprimée. Elle veut également valider son année et passer en Licence 2e.
Pour ce présent examen, il s’étend du lundi 7 juin au samedi 12 juin 2021. Il concerne toutes les filières des Licences 1 et 2 et les étudiants en troisième année de Sciences juridiques et politiques (SJP) et de Sciences économiques et de gestion (SEG). Quant au déroulement de l’examen, ce sont deux modules que les étudiants vont composer par jour.
«Nous attendons des étudiants de passer brillamment cet examen et l’objectif visé c’est d’atteindre un taux de réussite de 100% », a déclaré le PCA de l’université, Dr Amed Moussa Diallo.
Le directeur général, Alioune Benga, a noté que les cours ont pu se tenir dans de bonnes conditions par rapport à l’année dernière où la situation sanitaire avait perturbé le déroulement des cours. « Nous sommes satisfaits dans la mesure où les programmes ont été évacués à temps. Nous sommes également satisfaits dans la mesure où cette année, nous n’avons pas été trop handicapés par le contexte sanitaire, tous les cours se sont faits en présentielle » s’est-il réjoui.
Mais des étudiants sont arrivés en retard et n’ont donc pas eu accès aux salles pour la composition des premières épreuves. Le directeur s’est voulu clair à ce propos. « L’heure limite d’arrivée c’était 7h 30 et ceux qui arrivent après cette heure n’ont pas accès à la classe. Ce n’est pas négociable », a-t-il dit.
« Nous avons à l’IAM la culture de la rigueur, et cette rigueur, nous n’allons pas la monnayer contre quoi que ce soit. C’est une façon de leur inculquer les bonnes habitudes, les bonnes valeurs », a déclaré Alioune Benga. Les étudiants qui ont raté les premières épreuves du fait du retard vont les composer en session de rattrapage selon M Benga.
Siaka CISSE (Stagiaire)
