Les médecins du King Faisal Hospital de Riyad ont interrompu hier le sommeil artificiel dans lequel était maintenu le président Gabonais Bongo Ali, depuis son malaise du 24 Octobre. Cette sédation était nécessaire pour traiter et résorber l’oedème cérébral développé par le chef de l’Etat à la suite d’un accident vasculaire, comme l’a révélé en exclusivité La Lettre du Continent.
Réveillé depuis 24 heures, le chef de l’Etat gabonais subit deux examens de santé par jour et a, jusqu’à maintenant, répondu aux stimuli (visuels, sonores) auquel il a été soumis. Les médecins s’emploient désormais à évaluer les conséquences de la crise sur l’organisme présidentiel. Il est prévu que Bongo Ali quitte l’hôpital saoudien dans moins de quinze jours pour plusieurs mois de convalescence, probablement en Europe ou au Maroc. Dans l’intervalle, les médecins du Faisal Hospital devraient publier, dès la semaine prochaine, un communiqué sur l’état de santé de Bongo Ali.
En l’absence de toute déclaration officielle, les réseaux sociaux ont en effet pris le relais et annoncé à de multiples reprises la mort du président Gabonais, ainsi que les« manoeuvres » supposées de son entourage pour lui succéder. Présent à Paris lors du malaise de son frère, le chef des renseignements Gabonais Frédéric Bongo a rencontré son homologue Bernard Emié, le directeur de la DGSE, dans la matinée du 26 Octobre au bar de l’hôtel Saint James pour le tenir au courant de la situation. En revanche, le maître espion Gabonais n’a eu aucun contact avec l’Elysée.
Source: La Lettre du Continent