Débout au milieu des clients Mme Doumbia, toute souriante, fait les éloges de ses vêtements qu’elle a amenés d’Abidjan à l’occasion du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouégadougou (FESPACO) pour profiter de l’opportunité d’affaires qui se présente avec cet événement lancé le samedi 25 février 2017.
« Le marché ça va. On a beaucoup de visiteurs. Il y a des gens qui achètent et d’autres demandent notre carte de visite », a affirmé Mme Doumbia de Fatmat Création, basé à Treichville, un quartier d’Abidjan.
Venue avec la délégation des exposants de la Côte d’Ivoire, pays qui est à l’honneur cette année, elle « espère repartir à Abidjan toute contente », après le FESPACO.
Beaucoup d’exposant ivoiriens, installés dans leur quartier général à la Place de la Révolution (Centre-ville), se frottent les mains, quelques jours après l’ouverture du FESPACO.
Comme les Ivoiriens, des Togolais et des Nigériens ne sont pas en marge de cette ambiance.
La togolaise Bintou a affirmé avoir écoulé beaucoup d’articles et souhaite avoir encore plus de clients.
« Ca va pour moi, je ne peux pas gâter le nom de Dieu », s’est réjoui la jeune dame de teint noir qui invite chaque passant à contempler ses articles composés de vêtements et des chaînes pour femmes.
Cette même ambiance est constatée dans des sites comme le village artisanal et au siège du FESPACO où des festivaliers profitent de l’opportunité d’affaires qui leur est offerte.
Si pour certains les affaires marchent, pour d’autres, ce n’est pas le cas.
« Pour le moment il n’y a pas assez de clients, le marché n’est pas comme on le souhaite, mais on espère qu’avant la fin du FESPACO, on fera de bonnes affaires », a confié le gérant de Ros’art, visage pale.
Mohamed ZOUNGRANA
