Au total, 165 films sont en compétition dans sept catégories pour cette 26è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dont 20 œuvres dans les starting-blocks pour l’Etalon d’or de Yennenga, le plus grand prix de la plus grande célébration du cinéma africain qui commémore cette année, son cinquantenaire. Parmi ces productions, on dénombre trois réalisations burkinabè.
Après Tilaï de feu Idrissa Ouédraogo dit le Maestro qui a remporté l’Etalon de Yennenga en 1991 et Buud Yam de Gaston Kaboré en 1997, trois réalisateurs espèrent à ce cinquantenaire du Fespaco, soulever le plus grand prix du cinéma africain. Ce sont les longs métrages «Desrances» de Apolline Traoré, «Duga ou les charognards» de Abdoulaye Daouda et Hervé Éric Lingani et «Hakilitan ou mémoire en fuite» de Idrissa Konaté.
Le Burkina Faso présente dans la catégorie «Court métrage», quatre films, notamment «Fragile espoir» de Inoussa Baguian, «Il pleut sur Ouaga» de Fabien Dao, «Naabiga ou le Prince» de Zalissa Zoungrana et «Rêve brisé» de Bêde Modeste Ganafé Mofédogna.
Trois autres réalisateurs burkinabè sont en lice pour la catégorie «documentaire long métrage». Il s’agit de Eléonore Yameogo, Aïcha Boris et Michel Zongo qui présentent respectivement «Les cimetières des éléphants», «Le loup d’or de Balolé» et «Pas d’or de Kalsaka». 15 documentaires court métrage, fiction court-métrage sont également en compétition.
Dans la catégorie «Films des écoles», l’Institut Supérieur de l’image et du Son/ Studio Ecole (ISIS/SE) est en compétition et présente les trois œuvres que sont «L’aube d’un crépuscule», «Maison de retraité» et «Au cœur du brouillard».
Plus de 1 000 films, toutes catégories confondues ont été enregistrées à la clôture des inscriptions, selon les organisateurs.
Par Bernard BOUGOUM