Le 27e FESPACO a commencé à livrer son verdict. En attendant le nom de celui qui van remporter le graal, l’on sait déjà que le réalisateur burkinabè, Boubacar Diallo, a reçu le prix spécial CEDEAO avec son film « Les trois lascars ». En plus du trophée, ce prix comporte un chèque de 15 millions de F CFA. Ce prix récompense le meilleur film ouest-africain sur l’intégration.
Dans la foulée, une autre compétence burkinabè, la réalisatrice, Carine Bado, a, elle, remporté le Prix du Conseil de l’entente « Félix Houphouët Boigny » avec son film « Zalissa ». Ce prix lui donne droit à un trophée et une somme de 10 millions de FCFA.
Initié par le groupe Canal+, le prix Thomas Sankara part en Egypte, dans les valises de Mohamed Kheidr pour la qualité de son film « Tuk-tuk ». Le même film remporte le Prix de la LONAB.
Le jury du prix de l’Assemblée nationale burkinabè a estimé que c’est le film « Lien sacré » du réalisateur Mohamad Saleh du Tchad qui mérite ce prix spécial. Le jury du Prix spécial de la critique africaine a pensé la même chose pour le son film « La femme du fossoyeur » du réalisateur somalien kaddhar Hamed.
Pays invité d’honneur à la 27e édition du FESPACO, le Sénégal a déjà dans son palmarès le Prix spécial UEMOA du long métrage, grâce à Mahamadou Dia avec son film « Le père de Nafi ». Son compatriote Moli Kane avec son film « Les tissus blancs », remporte le prix de la même institution pour le court métrage.
Le Prix spécial documentaire a été décerné à Aissa maiga grâce à son film « Marché sur l’eau » et celui de l’Union Africaine a choisi le Kenyan Maia Lekow qui a présenté le film « The letter ».
Le Prix de la ville de Ouagadougou « Ababacar Sagne » est allé au réalisateur burkinabè Moumouni Sanou pour son film « Garderie nocturne ».
Par Wakat Séra