Plus de mille travailleurs ont marché, ce mardi 1er mai 2018 à Ouagadougou, pour exiger de meilleure condition de vie et de travail, à l’occasion de la célébration de la Fête du Travail.
A l’instar de beaucoup de pays, les travailleurs au Burkina ont célébré la Journée internationale du Travail ce 1er mai. A Ouagadougou, ils sont plus d’un millier à battre le pavé pour réclamer des conditions de travail et de vie acceptable. Parmi eux on note la présence des aides ménagères venus pour réclamer aussi leur droit.
Comme annoncé dans un précédent article de Wakat Séra, les travailleurs ont manifesté ce jour sans remettre un cahier de doléance au gouvernement comme cela était de coutume.
« Etant donné qu’un cahier de doléances n’est pas un document de jeux ou de théâtre, on ne va pas faire semblant empiler les cahiers de doléances face auxquels le gouvernement ne réagit pas », a laissé entendre le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina, Bassolma Bazié.
Après la marche, les travailleurs ont tenu un meeting au sein de la Bourse du Travail. Un meeting au cours duquel des sujets comme la sécurité, la vie chère, la présence de forces étrangères et des dossiers de crimes économiques et de sang qui sont dans les tiroirs de la justice, ont été abordés.
Pour ces travailleurs, « la présence des forces étrangères viserait tout autre intérêt que la sécurité de nos nations », manifestant leur opposition à la présence de ces forces.
Par Daouda ZONGO
