La jeune et talentueuse artiste musicienne burkinabè, auteure de la chanson « Posément », à l’état civil Fleur Ouédraogo, s’est essayée au cinéma avec sa participation en tant qu’actrice dans le film camerounais «Aissa». Fleur dit n’avoir pas eu de «difficulté» à rentrer dans le rôle qu’elle a incarné dans ce film « Aissa » qui invite les jeunes à la persévérance en vue de réaliser leur rêve.
La nouvelle coqueluche de la musique burkinabè de tendance urbaine, Fleur, âgée de 24 ans, révélée au public grâce au concours Airtel Trace music star en 2015 à Nairobi au Kenya, après avoir conquis dès son premier single « Posément » le cœur des mélomanes, se lance dans une nouvelle aventure. A partir de ce coup d’essai en cinéma, elle entend vivre l’une de ses passions à savoir faire du cinéma et être une célèbre actrice puisque le cinéma et la musique vont de «paire», selon elle. Dans ce sens, elle n’a pas «hésité» quand la structure camerounaise de cinématographique, Patoufilm, l’a invitée à jouer un rôle dans la nouvelle série Aissa, que les cinéphiles qui pourront revoir en rediffusion à partir de mardi 29 et ce du lundi au vendredi à 19H35 sur la chaine A+.
C’est sans «calcul» que celle-là qui a démontré qu’elle est brillante et talentueuse depuis sa première œuvre discographique intitulée «Premiers pas», sortie le 14 avril 2018 et qui a été porté par des milliers de Burkinabè et étrangers, compte à travers sa participation à Aissa, tracer son chemin pour devenir une actrice de renommée internationale à l’instar de «Marimar», célèbre actrice de l’une des télénovelas qui l’ont «inspirée». Même si elle n’est qu’à ses débuts, Fleur, déjà « totalement satisfaite » de sa participation dans Aissa, capitalise une grande «expérience » en matière de jeu d’acteur, pour son baptême de feu dans cette aventure.
Coproduite par la chaîne A+, Aissa raconte l’histoire d’une jeune fille orpheline de mère qui est maltraitée par sa marâtre Clotilde et sa demi-sœur Kimy. Continuellement accablée et maltraitée par Clotilde sa belle-mère et Kimy, Aissa ne pouvant pas compter sur son père indécis et évasif, n’aura d‘autre recours que Ewoua la gouvernante, la seule avec qui elle a créé un lien de complicité. Aissa trouve alors refuge dans ses rêveries et ses chansons mélodieuses et espère devenir un jour une star de la musique. Telle est ainsi résumée la trame dans laquelle se retrouve notre jeune prodige Fleur, qui pour un coup d’essai, a laissé entrevoir un coup de maître.
En 26 épisodes de 26 minutes chacun, la série Aissa fait promener les cinéphiles entre drame, humour et musique bien enlevée. Elle peint des faits de société tout en dévoilant une jeunesse remplie d’espoirs et de rêves.
Fleur, native de Dano, une ville du Sud-ouest du Burkina, a incarné le rôle de Nina, la chanteuse de bar qu’elle a « bien aimé ». D’ailleurs, elle a confié que ce qu’elle aime comme rôle d’actrice, c’est surtout jouer un rôle qui ne reflète pas sa personnalité dans la vie réelle.
« J’aime jouer le rôle du méchant ou de ce qui est décrié dans la vie de tous les jours » parce que là tu t’appropries vraiment un autre rôle, un personnage et tu dois te métamorphoser » pour pouvoir incarner ce rôle, confie-t-elle, sourire aux lèvres.
Dans Aissa, regroupant plusieurs jeunes acteurs et stars africaines confirmées, deux Burkinabè que sont Fleur Ouédraogo, l’ex-mannequin, dans le rôle de «Nina» et Armelle Nikièma dans le rôle de «Jasmine», y ont pris part.
Par Bernard BOUGOUM