Le missionnaire et formateur membre de United Mission (UM), Joseph Siringa, directeur de programme de UM, a ouvert ce jeudi 4 mai 2018 à Ouagadougou, un séminaire qui permettra de renforcer les capacités d’une trentaine de gestionnaires du Fonds missionnaire durant deux jours. Cet atelier vise à atteindre les objectifs du programme qui lutte contre la pauvreté et le sous-développement dans la sous-région.
Le programme de UM, mise en œuvre par le Fonds missionnaire vise à « accompagner les populations sur les aspects socio-économiques et sur les changements de mentalités » pour l’atteinte du développement, a affirmé M. Siringa qui assure que son groupe « travaillera sur le taux de croissance de la population » pour maîtriser les différentes politiques sectorielles et leurs difficultés.
Le projet de UM qui est déjà en application au Burkina appuiera également les populations sur les plans socio-économiques à savoir la « réhabilitation des infrastructures sociales (centre de santé sociale ou écoles) » mais aussi à travers des « techniques agricoles, des semences et des vivres ».
Ce sont des gestionnaires de bases de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Tchad, du Togo, du Bénin, du Congo RD et du Burkina qui sont bénéficiaires de cette formation organisée par le Fonds missionnaire du Burkina Faso (FMI-BF) qui renforcera leur capacité pour une bonne conduite du programme. « Nous devons leur donner la capacité de gestion des programmes. Nous allons travailler sur les résultats attendus de ce projet. Il y aussi les tableaux d’indicateurs qui doivent être pris en compte pour qu’on puisse vérifier les réalisations et les impacts du programme », a renchéri le directeur du programme Joseph Siringa.
Cette activité rentre d’abord dans la phase 2 du programme de UM qui a été « élaboré par nos partenaires européens. Donc nous devons voir s’il répond à la réalité du terrain », a-t-il poursuivi, en notant que son équipe travaillera également « à changer certains indicateurs avec les bénéficiaires qui sont représentés par les gestionnaires ».
Au sortir de ce séminaire, les enseignements dispensés aux gestionnaires du FMI devront leur permettre « d’améliorer les stratégies de la mise en œuvre de ce programme qui est à sa phase d’identification, d’enquêtes et de recherches ». Ils doivent pouvoir faire un « plan global de la situation pour savoir si cette phase finie, dans quelle autre phase » concernant l’identification, la structuration, la budgétisation, la bancarisation et la mise en œuvre, le projet va soutenir prochainement.
Le programme de UM qui est en application déjà au Burkina avec la phase d’identification des bénéficiaires, « a appuyé pour le moment quelques orphelinats », a dit l’administrateur FMI du Burkina, Albert Ouédraogo, rassurant que le FMI « intervient dans tout le territoire national en appuyant les communautés avec des facilitateurs dans les treize régions ».
Par Mathias BAZIE