Les Forces de sécurité intérieure de la France ont interpellé 157 personnes lors de leur intervention à la sixième nuit de manifestations violentes visant à dénoncer la mort du jeune Nahel, causée par un tir d’un policier motard, à Nanterre, selon le ministère de l’Intérieur qui a noté qu’un calme relatif se confirme, ce lundi 3 juillet 2023, face à la presse.
Les manifestations violentes qui se sont déclenchées à la suite d’un tir mortel d’un policier à Nanterre et qui a causé la mort d’un adolescent de 17 ans, se sont poursuivies dans la nuit du dimanche à ce lundi 3 juillet 2023, notamment dans la ville où le drame a eu lieu.
Le ministère a fait également état de trois blessés parmi les forces de l’ordre et a recensé 352 incendies sur la voie publique et 297 incendies de véhicules. Un poste de police et une caserne de gendarmerie ont été visé.
Ce midi, la population et les élus sont appelés à se rassembler devant les mairies de France après la violente attaque contre le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) qui a suscité une vague d’indignation à travers le pays.
La présidente de l’Assemblée française, Yaël Braun-Pivet, a estimé sur un plateau télé qu’« il ne faut pas confondre la révolte, qui peut être légitime après le drame qu’il y a eu, et les exactions qui n’ont strictement rien à voir », appelant à avoir « un discours nuancé » dans l’analyse des émeutes qui secouent actuellement la France.
Le président français, Emmanuel Macron a prévu de recevoir les présidents de l’Assemblée et du Sénat ce lundi, puis mardi les maires de plus de 220 communes ciblées par les violences. Il a aussi demandé à la Cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne, de rencontrer les présidents des groupes parlementaires ce même lundi.
Toutes ces rencontres visent à apaiser la situation volatile caractérisée par des manifestations violentes constatées dans le pays depuis la mort du jeune Nahel.
Par Wakat Séra