L’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, le général Djibrill Yipènè Bassolé, a assuré ce lundi 21 décembre 2020 dans son vœu de nouvel an, qu’il bénéficie d’« une prise en charge médicale de grande qualité ». Le général Bassolé a remercié du « fond du cœur » tous les intervenants qui ont facilité son départ à Paris pour y bénéficier de « soins appropriés », notamment, les dirigeants politiques, au premier rang desquels le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
« Chers amis, comme il est de coutume au seuil d’une nouvelle année d’échanger de bons vœux, je viens à mon tour par ce message, vous souhaiter une excellente année 2021, une année bien meilleure à celle qui s’achève », situe la déclaration du fondateur du parti Nouvelle Alliance du Faso (NAFA), Djibrill Bassolé. « Puisse la nouvelle année, grâce à nos efforts conjugués, nous épargner le spectre de la pandémie de Covid-19, des fléaux de toute nature et du terrorisme qui nous ont fortement traumatisés au cours de l’année écoulée », a-t-il souhaité.
L’ex-diplomate poursuivant, a « remercié du fond du cœur les dirigeants politiques au premier rang desquels le Président du Burkina Faso, tous ceux qui par leurs décisions, leurs actions, leurs intercessions, mais aussi tous les parents et les amis qui par leurs prières et leurs invocations multiformes (l)’ont permis de (se) rendre en France pour y bénéficier de soins de santé appropriés ».
« Je suis très sensible à leur humanisme », fait observer M. Bassolé qui exprime sa « profonde gratitude à (ses) médecins soignants et à leurs équipes hospitalières aussi bien à Ouagadougou qu’à l’hôpital Saint Louis de Paris qui, malgré les contraintes liées à la pandémie (l)’ont assuré une prise en charge médicale de grande qualité ».
« A tous, je formule mes vœux sincères de bonne et heureuse année 2021. Passez les traditionnels fêtes de fin d’année dans la tranquillité, les bonnes mesures barrières de santé et que le Très Haut nous assiste en tout temps et en tout lieu », conclut le texte de Djibrill Bassolé qui, après plusieurs tractations (politique, diplomatique, militaire…), a été autorisé par la justice militaire burkinabè à s’en voler le 29 janvier 2020 pour aller se soigner convenablement à Paris.
Impliqué dans le dossier du putsch manqué dont le jugement a débuté le 27 février 2018, le seul général de gendarmerie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, a été déchargé des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, coups et blessures volontaires. Mais le tribunal militaire l’a condamné à « 10 ans de prison ferme » pour des faits de « trahison ».
Par Bernard BOUGOUM