L’activiste panafricain Kémi Seba, interpellé en France le lundi 14 octobre 2024, a été relâché le mercredi 16 octobre, selon le parquet de Paris, ce jeudi 17 octobre, qui précise qu’à ce stade, il n’y a pas de poursuite contre lui mais «les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire».
Arrêté le lundi 14 octobre 2024 et gardé à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’influenceur Kemi Seba, président de l’ONG Urgences panafricanistes a été libéré, dans la soirée du mercredi 16 octobre, et n’est pas poursuivi à ce stade pour aucune charge, a fait savoir le parquet de Paris.
Son avocat Me Juan Branco a dénoncé, le mercredi 16 octobre, son arrestation, estimant que «La France veut faire payer à ce militant panafricaniste l’humiliation qu’elle a subie en Afrique, suite à l’effondrement du dispositif qui permettait l’enrichissement illicite des élites françaises».
Même si pour l’heure, il n’y a pas de poursuite contre lui, le parquet de Paris, souligne que «les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire».
Kémi Seba, Franco-Béninois, avait été déçu de sa nationalité française, après, notamment, ses prises de position contre la France.
Par Wakat Séra
