S’il a été relaxé lundi en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses anciennes danseuses, le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France. (France 24)
Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé en appel, lundi 13 décembre, des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses, mais condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.
La relaxe sur les agressions sexuelles est « prononcée au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles, évoquant notamment des « déclarations évolutives, parfois contradictoires » des plaignantes.
En revanche, la séquestration « ne fait aucun doute », avec des plaignantes « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » par deux complices de Koffi Olomidé entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne, où avaient été installés des serrures sur les volets.
Ces deux gardes congolais, Mbila Kakese et Ogima Tsasa Nduka, ont été tous deux condamnés à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans.
Source: France 24 et AFP