L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), organe de régulation des médias en France, a retiré, ce mercredi 24 juillet 2024, les fréquences de diffusion de la chaîne de télévision C8 et celle de la télévision généraliste commerciale privée du Group NRJ 12 sur la Télévision numérique terrestre (TNT).
La chaine privée française C8 et celle de NRJ 12 ont perdu leurs fréquences de diffusion sur la TNT. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), a dévoilé, ce mercredi 24 juillet 2024, la liste des candidats retenus pour l’attribution des fréquences nationales de la télévision câblée. Les candidatures de ces deux chaînes n’ont pas été retenues pour la réattribution.
C’est une liste de 15 chaînes qui ont été retenues, sur 24 candidatures, après plusieurs journées d’auditions et de réflexion.
La décision de l’Arcom se fonde sur le respect des obligations, l’intérêt du public, la viabilité économique, le pluralisme ou l’investissement dans la création culturelle française, selon nos confrères de RTS.
La chaîne C8, de l’homme d’affaires Vincent Bolloré, a été plusieurs fois sanctionnée par l’Arcom ces dernières années suite à des manquements constatés dans l’émission « Touche pas à mon poste ».
«Comment peut-on comprendre cette décision inédite dans l’histoire de la TNT vis-à-vis d’une chaîne qui a participé de sa popularité ?», s’est demandé sur le réseau social X, le directeur général des antennes et programmes du groupe Canal+ France, Gérald-Brice Viret.
Mais selon le nouveau directeur général de Reporters Sans Frontière (RSF), Thibaut Bruttin, «avec cette décision, l’Arcom tire les premières conséquences logiques des dérives des antennes contrôlées par Vincent Bolloré». Le régulateur «a pris la mesure de ses responsabilités», a-t-il ajouté.
Si de telle décision a été applaudie de deux mains par la gauche, a contrario, la droite a, quant à elle, critiqué le choix de l’Arcom. Sur X, le chef des Républicains, Eric Ciotti a dénoncé une forme de «censure» et «une dérive mortelle pour (la) démocratie».
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
