Le symbole de la « résistance française et étrangère », Missak Manouchian, et son épouse Mélinée, font leur entrée ce mercredi 21 février 2024, au Panthéon à Paris, selon le président français, Emmanuel Macron. Ce combattant antinazisme de France lors de la résistance à l’époque de la seconde guerre mondiale recevra les hommages de la République française en plus de 23 autres personnes qui ont vaillamment mené le même combat.
Le poète d’origine turque, Missak Manouchian et son épouse Mélinée seront désormais membres à part entière du Panthéon français à Paris, selon une déclaration faite, le mercredi 21 février 2024, par le locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron.
À l’occasion, le président français n’a pas hésiter a conseillé l’extrême-droite de son pays, le Rassemblement nationale de Marine Le Pen, en occurrence, de ne pas y adhérer du fait même de la nature de la lutte du couple Manouchian, c’est-à-dire la «résistance communiste et étrangère» à laquelle la France rend aujourd’hui hommage.
Outre ces libres-engagés pour la défense de la France face à l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), 23 de leurs compagnons d’armes (étrangers, communistes, ouvriers), tous tués sur le Mont-Valérien, y sont également promus.
En effet, les désormais habitants du sanctuaire français dont au fronton est écrit «Aux grands hommes la patrie reconnaissante», devront défensivement y être introduits dans la soirée. Cela, 80 ans, jour pour jour, après les faits.
Né dans une famille arménienne, Missak Manouchian est mort apatride après avoir demandé deux fois la nationalité française, sans succès. Et pourtant, c’est pour défendre la France qu’il a sacrifié sa vie en entrant dans la résistance au nom des valeurs de son pays de cœur.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)