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Francophonie: le XIXe Sommet ouvert se penche sur l’avenir de la langue française

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Assemblée parlementaire de la Francophonie

Le XIXe Sommet de la Francophonie s’est ouvert, ce vendredi 4 octobre 2024 en France, en présence d’une quinzaine de chefs d’Etat africains. Cette année, le Sommet se penche sur l’avenir de la langue française. Cela faisait 33 ans que la France n’avait plus accueilli la Francophonie.

Le Sommet de la francophonie s’est ouvert, ce vendredi et va se poursuivre samedi 5 octobre 2024, à Villers-Cotterêts et Paris, en présence de plusieurs chefs d’Etat ou de gouvernement. C’est la première fois depuis maintenant 33 ans que la France accueille, le sommet d’une institution, trop discrète aux yeux de ses détracteurs.

Ce rendez-vous est une occasion ultime pour une cinquantaine de pays d’échanger sur les crises africaines et proche-orientales, actuelles. Durant les deux jours de ce grand rassemblement des francophones estimé à plus de 340 millions, les participants vont réfléchir sur l’avenir de la langue qui les fédère dans leur diversité depuis plusieurs décennies.

Sur les 88 Etats et gouvernements membres de l’OIF, une cinquantaine sont annoncés pour prendre part à ce sommet qui a pour thème: « Créer, innover et entreprendre en français ». Ça sera aussi l’occasion pour les dirigeants réunis à huis clos d’échanger sur des sujets brûlants comme la crise au Proche-Orient et les conflits armés en Afrique.

Une délégation libanaise est attendue à Paris où elle doit rencontrer les dirigeants de l’organisation, alors que le Liban est sous le feu d’intenses bombardements depuis une semaine, sur fonds d’escalade militaire entre Israël d’une part, l’Iran et la milice chiite libanaise du Hezbollah d’autre part.

En marge du XIXe Sommet de la Francophonie, le président français Emmanuel Macron rencontrera, ce vendredi, à l’Elysée, son homologue congolais Félix Tshisekedi. Puis, le lendemain, au Grand Palais, le Rwandais Paul Kagamé. Des rencontres bilatérales lancées par Paris, en marge, et non dans l’enceinte du Sommet de la francophonie, dont les deux pays sont membres. Ces rencontres initiées par Paris visent à permettre à Emmanuel Macron d’encourager les deux parties à aboutir à un « accord au plus vite pour que les combats dévastateurs dans le Nord-Kivu prennent fin », indique une source à l’Elysée.

La langue française est classée cinquième langue la plus parlée au monde et quatrième sur Internet, selon des statistiques de l’OIF.

Par Wakat Séra