Le Burkina Faso et le Niger, deux pays du G5 Sahel ayant été touchés par les violences terroristes qui sont parties en 2013 du Nord Mali, ont appelé, le mardi 23 août 2022, ce dernier à «revenir» dans l’Organisation militaire sous régionale afin d’ «assumer ses responsabilités» en matière de politiques de développement et de sécurité, a rapporté la Voix de l’Amérique (VOA).
Le Burkina Faso et le Niger ont invité, le mardi 23 août 2022, le Mali à regagner le G5 Sahel. «Nous avons passé (…) en revue la situation sous régionale et nous avons pensé que le Mali (…) est aujourd’hui le grand absent de la coopération dans le domaine de la défense», a déclaré le ministre de la Défense du Niger, Alkassoum Indattou qui s’exprimait au sortir d’une rencontre avec le président de la Transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Sandaogo Paul-Henri Damiba, selon la chaîne d’information américaine, VOA.
«Il faut qu’on travaille pour que le Mali puisse revenir et assumer ses responsabilités et jouer son rôle», a-t-il ajouté.
«Au-delà de ces opérations, nous envisageons de faire d’une manière plus régulière et permanente des opérations sur le terrain entre les différentes forces armées pour faire en sorte qu’elles occupent le terrain, prennent le contrôle et ne puissent pas laisser un seul centimètre, aussi au Niger qu’au Burkina Faso, aux terroristes», a en encore affirmé M. Indattou.
En mi-mai dernier, les autorités de la Transition au Mali, empêchées d’en assurer la présidence, ont décidé de se retirer du G5 Sahel et de sa force conjointe.
Le Burkina Faso et son voisin le Niger, en effet, font face depuis plusieurs années à des attaques régulières et meurtrières terroristes attribuées à des groupes affiliés, entre autres, à l’organisation de l’État islamique (EI) et de Al-Qaïda. Elles ont fait des milliers de morts et des centaines de déplacés dans les deux pays.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
