Après plusieurs jours de silence sur la santé du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, la présidence sort de son silence. En effet, selon nos confrères de France 24, elle a confié que le chef de l’Etat gabonais « est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ».
Dimanche 11 novembre 2018, après deux semaines de silence, le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni s’est fait le messager de bonnes nouvelles très partielles, affirmant, notamment, que « les informations sur l’état de santé du chef de l’Etat sont extrêmement rassurantes ».
Selon M. Ngouoni, « l’évolution positive s’est accélérée ces derniers jours » et, à en croire ses médecins, « le président est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ». S’il est désormais question de « malaises », de « vertiges persistants », de « saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé », le mot « AVC » n’est en revanche jamais prononcé. « Selon l’équipe médicale », M. Bongo « amorce donc progressivement une phase de récupération physique très encourageante », a confié le porte-parole de la présidence cité par France 24.
Selon une source étrangère proche du président Bongo, citée mercredi par l’Agence France-Presse, le président gabonais a eu un accident vasculaire cérébral qui a causé son hospitalisation. « Le pronostic vital n’est plus engagé, il n’est plus sous respiration artificielle » et se trouve toujours à Riyad, disait cette même source.
Le « chef de l’Etat continue d’exercer ses fonctions », précise le porte-parole de la présidence. Le président Bongo n’a pas assisté, dimanche à Paris, aux cérémonies du centenaire de la fin de la première guerre mondiale, où il a été représenté par son ministre des affaires étrangères, Régis Immongault. Au Gabon, l’absence d’informations sur l’état de santé du président et l’absence d’images alimente l’inquiétude et les rumeurs.
Par Alimatou SENI (Stagiaire)