Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a estimé qu’une Transition de deux ans est «raisonnable», dans un entretien accordé à l’AFP le dimanche 10 septembre 2023.
Le nouveau chef du gouvernement gabonais pense qu’un délai de deux ans avant les élections libres promises au pays par les militaires ayant renversé le président Ali Bongo Ondimba est un «objectif raisonnable». C’était au cours d’un entretien, le 10 septembre 2023 à l’AFP.
Mais le Premier ministre Sima a indiqué que cette période pourrait être «légèrement supérieure ou inférieure», visant pour objectif, l’aboutissement de la Transition qui devra être l’organisation d’élections libres et transparentes.
Et pour ces prochaines échéances électorales qui devront sanctionnées la transition, les membres de son gouvernement ne pourront pas y participer puisque la charte les y contraigne. En effet, la charte de transition interdit aux membres du gouvernement provisoire de se présenter aux prochaines échéances électorales.
En revanche, le texte n’exclut pas une candidature du général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, tombeur de Ali Bongo Ondimba dont il avait sa sécurité en charge.
Pour le Premier ministre, les choses ne semblent toutefois pas figées. «Le principe annoncé», c’est de prendre «des gens dans toutes les familles politiques», a-t-il expliqué. «Des gens qui vont préparer différents textes, qui discuteront de la durée et de qui est habilité à se présenter», a-t-il ajouté à nos confrères de l’AFP.
Mais pour le Premier ministre, «il ne serait pas bon que les militaires se présentent, pour qu’ils soient des arbitres impartiaux et objectifs de l’élection».
Par Wakat Séra
