L’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick, s’est rendue le 20 février 2024, au cabinet du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema pour lui réaffirmer l’appui de l’Administration américaine dans le succès de la phase politique en cours au Gabon.
Depuis quelques mois, le Gabon est engagé dans une Transition avec l’éruption des militaires sur l’arène politique. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema est arrivé au pouvoir en renversant le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, entraînant le Gabon dans une transition.
Ainsi, le pays devra pouvoir bénéficier sur le soutien de la Communauté internationale pour arriver à bon port à savoir les réformes annoncées et l’organisation des élections prévues en 2025. C’est dans ce contexte que l’Ambassadrice Vernelle Trim Fitzpatrick à l’issue d’une visite au chef d’orchestre de la transition, a réaffirmé l’appui de de son pays dans le succès de la transition en cours au Gabon.
« L’appui proposé dans le cadre de la transition témoigne de l’amitié entre nos nations et de notre volonté commune de renforcer la coopération bilatérale », a écrit le président de la transition gabonaise sur son compte X. « Nos échanges ont porté sur le renforcement des relations entre le Gabon et les États-Unis, avec un accent sur l’économie, la diplomatie et le commerce », a-t-il précisé.
Au terme de l’entretien, le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema a exprimé à son hôte, la volonté de son pays de « hisser la coopération bilatérale entre le Gabon et les Etats-Unis à un niveau supérieur, dans le cadre d’avantages mutuellement bénéfiques », indique un communiqué de la Présidence publié à l’issue de la rencontre.
Cependant, les Etats-Unis ont pris des sanctions contre le pays suite à ce changement anticonstitutionnel intervenu le 30 aout dernier. Lors d’une récente conférence de presse dans les locaux de la représentation diplomatique américaine à Libreville, Vernelle Trim Fitzpatrick a expliqué que les sanctions infligées au Gabon suite au coup d’Etat relève de la loi américaine qui sanctionne systématiquement toute prise du pouvoir par des moyens autres que les élections.
Malgré ces sanctions, Washington n’a pas rompu la coopération avec le Gabon qui reste exclu de l’AGOA, loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique.
Par Yenlemba Luc Lompo (stagiaire)