Les autorités sanitaires du Ghana ont annoncé, dimanche 17 juillet 2022, deux cas de la maladie à virus de Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu’Ebola. Ce sont les premiers cas de ce virulent virus dont le taux de létalité varie entre 24% et 88%, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Deux cas du virus Marburg, dangereuse fièvre hémorragique, ont été enregistrés au Ghana, selon une annonce des autorités sanitaires du pays, dimanche 17 juillet 2022. Ce sont les tout premiers cas de ce virus sur le territoire ghanéen, selon le directeur général du Service de Santé ghanéen (GHS), Dr Patrick Kuma-Aboagye.
Le directeur général du GHS a assuré que les 98 personnes identifiées comme cas contact sont actuellement en quarantaine, précisant qu’aucun autre cas de Marburg n’a pour l’heure été détecté parmi ces personnes.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.
C’est une maladie qui se déclenche de façon soudaine, avec des symptômes comme une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise.
Les taux de létalité ont varié de 24% à 88% lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas, selon l’OMS.
Il n’existe pour l’heure, aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter la maladie, mais la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie.
En fin septembre 2021, l’OMS avait annoncé la fin du premier épisode du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, 42 jours après l’identification d’un cas unique en Guinée.
Par Wakat Séra