Au Ghana, alors que le Parlement a récemment voté un amendement permettant aux épouses du président et du vice-président de percevoir un salaire, la première dame a finalement annoncé que, pour sa part, elle n’en voulait pas, rapporte le journal Courrier international. En fait, la première dame a dû céder à la pression populaire qui a fait suite à la décision du parlement dans un contexte de crise économique du fait de la maladie à coronavirus.
La première dame du Ghana, Rebecca Akufo-Addo a annoncé le 13 juillet 2021, avoir renoncé à son salaire de première dame. En effet, le Parlement ghanéen avait décidé de lui verser un salaire équivalent à celui des membres du gouvernement. Ce refus est une réponse aux protestations publiques à l’égard du paiement des salaires des conjoints du président et du vice-président.
En plus de ce refus de percevoir ce salaire, Rebecca Akufo a décidé de rembourser l’intégralité des indemnités reçues depuis que son mari, le président Akufo-Addo, est arrivé au pouvoir, en 2017. Ces indemnités équivalent à 899 097 cédis environ 128 000 euros, selon le journal ghanéen Pulse, cité par Courrier international.
En fait, au Ghana, la première dame et la deuxième dame ont toujours reçu des indemnités au fil des ans dans le cadre de privilèges exécutifs. Mais la présente décision de l’épouse du président Akufo Addo est liée aux nombreuses critiques portées à son égard la présentant «comme une femme vénale, égoïste et égocentrique qui ne se soucie pas du sort des ghanéens ordinaires», indique le journal.
Siaka CISSE (Stagiaire)