«L’espoir d’un lendemain meilleur est permis» en ce qui concerne la gouvernance économique au Burkina, selon le chef du gouvernement burkinabè Christophe Joseph Marie qui faisait le bilan de l’action gouvernementale au cours de l’année 2018, ce jeudi 16 mai 2019, face à la représentation nationale.
Le Premier ministre Christophe Dabiré qui a livré son discours sur la situation de la Nation, s’est prononcé sur la gouvernance économique qui, selon lui, a constitué «la deuxième composante majeure de (leur) politique de réforme des institutions et de modernisation de l’administration».
«Dans ce domaine, la reprise de l’activité économique que nous avons observée depuis 2016 s’est renforcée en 2018. Le taux de croissance économique est ressorti à 6,6% contre 6,3% en 2017 ; 5,9% en 2016 et 3,9% en 2015», a indiqué M. Dabiré.
Pour lui, même si cette progression «observée est faible», «elle est révélatrice de notre capacité de résilience qui nous permet de maintenir un environnement macroéconomique assez stable caractérisé par une inflation bien maitrisée (2% en fin 2018), un déficit budgétaire contrôlé (4,7% du PIB en 2018) et un taux d’endettement faible (38,4% du PIB en 2018)».
«L’espoir d’un lendemain meilleur est permis puisque le taux d’investissement public est passé de 8% en 2017 à 10% du PIB en 2018, mais nous avons besoin de stabilité pour renforcer cette tendance», a-t-il notifié.
Il a conclu sur cette question de gouvernance économique en mentionnant que son «gouvernement poursuivra avec fermeté les actions porteuses d’une croissance suffisamment forte et soutenue pour favoriser le développement du secteur privé et subséquemment la création d’emplois».
Par Daouda ZONGO