Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a affirmé mardi 21 février 2017, qu’ »Il n’y avait pas de nécessité de faire un chamboulement » du gouvernement qui était en place car il « travaillait très bien », notant que le rajustement a été fait pour « améliorer (son) l’efficacité » en vue « d’atteindre les objectifs du Plan national de Développement économique et social (PNDES) », face à la presse à Ouagadougou.
« Il n’y avait pas de nécessité de faire un chamboulement. Le gouvernement qui était en place travaillait très bien, maintenant dans la vie d’un gouvernement, il est utile de temps en temps, d’effectuer des ajustements techniques pour objectif d’améliorer (son) efficacité », a dit M. Thiéba.
Pour lui, « après la conférence de Paris (sur le PNDES), nous entrons dans la phase de l’opérationnalisation » et il lui « a donc semblé important d’opérer quelques ajustements techniques (au sein de son gouvernement) pour prendre en compte cet axe central, cette ambition ».
« Je ne pense que ce n’est pas un chamboulement qui aurait résolu le problème », a-t-il confié notant que « ce qui est important c’est l’efficacité et que chaque ministre puisse réaliser les missions qui lui sont confiées ».
Selon le Premier ministre « quand (on) bouleverse la structure gouvernementale, souvent cela peut se traduire par une perte de temps inutile (car) il faut recomposer l’administration, revoir le budget, renommer le personnel ».
« Personnellement le réajustement qui a été fait me semble tout à fait approprié par rapport à la réalité de notre pays aujourd’hui », a-t-il conclu.
Le nouveau gouvernement Thiéba est composé de 32 membres dont 25 ministres plein. Il enregistre cinq nouveaux entrants et trois départs.
Mohamed ZOUNGRANA
