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Gouvernement Dabiré II : « Ce qui importe, c’est la mise en œuvre du programme de société » (Pascal Zaïda)

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Le coordonnateur national du Cadre d’Expression démocratique (CED) et membre fondateur de la Coordination nationale des Organisations de la société civile pour la patrie, Pascal Zaïda, réagissant, ce lundi 11 janvier 2021, sur la composition du gouvernement Dabiré II, estime que « ce qui importe, c’est la mise en œuvre du programme de société » du président du Faso, Roch Kaboré, pour lequel il a été réélu à l’issue de la présidentielle du 22 novembre 2020.

Pascal Zaïda, coordonnateur national du CED, qui répondait aux questions de la rédaction de Wakat Séra, se réjouit de la prise en compte de leur revendication sur la question de la réconciliation, dans la composition du gouvernement Christophe Dabiré II.

Pour lui « il n’y a pas un profil type pour occuper un ministère », estimant que le président du Faso « a les mains libres pour mettre qui il veut là où il veut ». « Ce qui nous importe surtout, c’est la mise en œuvre de son programme de société. A cela s’ajoute une de nos revendications qui était celle de voir le Burkina Faso se réconcilier avec ses filles et ses fils au regard de la situation que nous avons vécue pendant des années », a-t-il poursuivi, notant qu’ils avaient été « mal compris » quand ils parlaient de réconciliation.   

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Selon M. Zaïda, avec la création d’un ministère en charge de la Réconciliation nationale, cela montre, aujourd’hui, que les autorités « ont finalisé (leur) vœu ». « Nous ne pouvons que nous en réjouir en souhaitant surtout que cette réconciliation soit une réalité », a-t-il salué, mais précise qu’en tant que membres de la société civile, ils resteront toujours « dans la veille citoyenne pour rappeler (les autorités) à l’ordre, s’il y a nécessité, de ce qu’elles ont été élues sur la base de leur programme ».

Il dit souhaiter que le Burkina Faso soit « uni contre le terrorisme », que « les fils et les filles du Burkina soient unis ». « Zéphirin Diabré a été à la base de l’insurrection (populaire de 2014), c’est à cause de lui que des gens sont sortis. Aujourd’hui on lui confie cette mission de faire rentrer ceux qu’il a contraints à quitter le pays. S’il a la volonté, il peut. Si tout le monde se met ensemble pour apaiser les cœurs et travailler dans l’union et l’unité nationale, évidemment, il pourra réussir à sa mission », a-t-il soutenu en affirmant que cela, aussi, « dépend de comment il va s’entourer pour pouvoir travailler ».

 Par Daouda ZONGO