L’ONG Afrique et Mérites a célébré, dans la nuit du samedi 24 novembre 2018, à Ouagadougou, la 8è édition du Grand prix des écoles africaines (GAPE). Une cérémonie au cours de laquelle les meilleurs établissements du continent, au titre desquels l’Institut africaine de management (IAM Ouaga), ont vu leur mérite reconnu.
À la rentrée scolaire et académique 2007-2008, l’Institut africain de management (IAM Ouaga) ouvrait ses portes sous l’impulsion de Amed Moussa Diallo, son président de conseil d’administration. 10 ans après, occupant déjà une meilleure posture à l’échelle nationale, l’établissement voit ces efforts salués par cette distinction dénommée le Grand prix des écoles africaines. «C’est pour nous une satisfaction et un honneur d’avoir été récompensé par ce prix, qui consacre un effort consenti», a affirmé le directeur général de IAM Ouaga, Alioune Benga. Pour le DG, cette distinction n’est pas fortuite. «Ce qui a permis à IAM de décrocher ce prix c’est le travail, l’abnégation, le sérieux, la consécration», a renchéri M. Benga. «Cela dénote, a-t-il poursuivi, de la qualité de la formation que IAM Ouaga offre à ces étudiants, car force est de reconnaître que de nos jours, la formation rime avec une ambition de travail et un environnement propice».
Le DG rappelle qu’à IAM, «enseignants et apprenants sont conscients que la tâche reste énorme, et pour maintenir cette dynamique de succès, ils mènent la veille dans une concurrence saine. «Cette veille sous-tend une amélioration continue, un perfectionnement et un bond en avant. Nous cultivons une volonté de toujours faire mieux qu’hier», a ajouté Alioune Benga.
Le prix de l’unanimité
Pour le promoteur de GAPE, Hugues Bénie Tosso, «IAM en plus de son prix, a marqué positivement la commission d’enquête». En effet, a soutenu M. Tosso, l’institut répond «parfaitement» aux critères d’infrastructure et de formation. Dans l’optique que les autres fondateurs puissent s’imprégner de l’exemple de IAM Ouaga, voire le surpasser, le promoteur révèle qu’ils ont tenu des panels au sein de cet établissement. En se référant au standing de l’institut, M. Tosso a affirmé qu’«il est dit que l’habit ne fait pas le moine», mais a ajouté que «le moine se reconnait par son habit». Un facteur qui a suscité l’admiration de M. Tosso à l’endroit de IAM, a été le dynamisme de son personnel. Selon Hugues Bénie Tosso, le personnel de l’établissement, de l’accueil jusqu’au haut cadre, est un «pur» produit de IAM. «C’est la preuve qu’ils ont tout compris et se sont permis de s’exprimer», a reconnu le promoteur de GAPE.
Dans les couloirs du GAPE
Le GAPE, selon son promoteur peut se résumer en trois volets essentiels. Dans un premier temps, c’est la volonté de saluer le mérite de ceux qui dirigent les grandes écoles qu’il a nommés les fondateurs des écoles africaines. Dans un deuxième temps, le Grand prix des écoles africaines vise à favoriser le réseautage. Il se présente comme une tribune d’expression pour fédérer les écoles africaines. Loin de vouloir qu’elles deviennent forcément une association, M. Tosso souligne qu’il désire mettre en place un club ou une une organisation afin que les écoles puissent y discuter du développement de l’éducation. «Car, comme le dit un adage, un enfant bien formé c’est un peuple qui gagne», a-t-il poursuivi. La troisième option visée par le GAPE, toujours selon M. Tosso, est d’apporter plus de visibilité aux écoles qui font l’effort de se démarquer des autres sur des bases comme celle de la qualité de leurs enseignements.
Aux dires du promoteur du GAPE, la 8è édition a connu la participation de cinq pays représentés par des grandes écoles. C’est à la suite d’une sélection que les distinctions ont été faites. Le Benin était représenté par une école, le Burkina Faso et le Niger, pays invité d’honneur, en comptait dix, le Mali trois et le Togo deux. Selon Hugues Bénie Tosso, ces écoles ont été choisies sur la base de quinze critères d’éligibilité dont les résultats des derniers examens, des enseignants de qualité, le nombre d’enseignants permanents et vacataires, l’infrastructure, une infirmerie avec au minimum les premiers soins, etc. M. Tosso a fait ressortir que la commission s’est renseignée, a priori, sur les meilleures écoles, auprès de la Direction des examens et concours de chaque pays.
Le bronze, l’argent et l’or sont les trois catégories décernées aux écoles, personnes morales. Le bronze revient aux écoles qui sont sélectionnées pour la première fois. Lorsque qu’une école se maintient au rang des meilleures au fil des années, elle entre dans les catégories argent et or. En plus des distinctions faites aux écoles, M. Tosso ajoute que l’ONG Afrique et Mérites a salué les efforts des individus évoluant dans le domaine de l’éducation, en leur décernant des médailles de Chevalier de l’ordre du mérite des grands prix des écoles africaines, de Commandeur de l’ordre de mérite et de Grand-croix.
Par Alimatou SENI (Stagiaire)