Dans le cadre des négociations entre le gouvernement et la coordination des syndicats des enseignants a eu lieu une rencontre, ce 25 janvier à Ouagadougou. De 18h30 à 21h30, les discussions ont abouti sur des « avancées ». Même si ça coince au niveau de la question du « statut », les participants à la rencontre espèrent parvenir à un protocole d’accord ce vendredi.
Autour d’une même table, le Premier ministre, l’Union nationale des Associations de parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPESSB), la Coordination nationale des syndicats des enseignants (CNSE) et la communauté religieuse et coutumière ont discuté, trois heures durant, à propos de la crise qui secoue le système éducatif depuis maintenant quatre mois.
Selon le président de l’Union nationale des Associations de parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina, Hector Ouédraogo, qui a parlé au nom de tous à la sortie d’audience, la rencontre a eu lieu sous l’égide du Mogho Naba. Et à l’en croire, ils sont parvenus à de « très grandes avancées ».
Toutefois, il a précisé que les discussions se poursuivent ce vendredi pour tendre vers un protocole d’accord. Pour M. Ouédraogo, « au regard des avancées, la reprise des enseignements sera effective dans les prochains jours ». Il poursuit disant qu’ils ont souhaité « que les choses aillent vite pour aboutir sur le protocole d’accord en début d’après-midi de ce vendredi ».
Et ce qui coince dans ces négociations, c’est le point relatif au statut, alors que les discussions ont aussi concerné les questions relatives aux « indemnités de logement, celles spécifiques et le trousseau », a affirmé le porte-parole de la rencontre.
Par Boureima DEMBELE