Le Syndicat national des Secrétaires du Burkina (SYNASEB) a entamé le 26 juin 2019, une grève de 72h. Au deuxième jour de ce mouvement d’humeur, ce 27 juin le secrétaire général du regroupement syndical faisant le bilan à mi-parcours, a traduit toute sa satisfaction quant à la mobilisation des membres sur toute l’étendue du territoire.
Selon le secrétaire général du Syndicat national des Secrétaires du Burkina (SYNASEB), Bourama Ouattara, depuis le 26 juin et ce jusqu’au 28 du même mois, pas de réception et de transmission de courriers, pas de procès-verbal de réunion, pas de compte-rendu…
Cela du fait d’un mouvement d’humeur que son syndicat a lancé. Et c’est pour exiger du gouvernement la réorganisation du plan de carrière des Secrétaires, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail et aussi pour qu’il y ait des mesures d’accompagnement ou fonds de motivation.
Sans savoir ce qui bloque l’avancée de leur dossier, il dit regretter la rupture de dialogue avec l’administration depuis 19 décembre 2017, tout en menaçant que si à l’issue de ces 72h de grève rien n’est fait, « nous disposons d’une batterie de mesures pour nous faire entendre », et de déclarer que « ça sera vraiment dur pour le gouvernement ».
A mi-parcours, M. Ouattara a estimé que la participation des secrétaires à la grève est « satisfaisante », expliquant que « les bureaux sont vides à travers le pays ».
De l’avis du porte-parole de plus de 500 secrétaires burkinabè, le ministre actuel a « balayé du revers de la main tous les acquis du ministre Clément Sawadogo, or l’Administration est une continuité ».
Par Boureima DEMBELE