Le Mouvement pour l’engagement et le réveil citoyen (MERCI) a, au cours d’une conférence de presse, ce jour à Ouagadougou, estimé que « les récurrentes grèves des syndicats constituent une plaie qui gangrène le bien-être des populations ».
« Les récurrentes grèves des syndicats notamment celle des impôts constituent si l’on y prend garde une plaie qui gangrène et qui ne cesse d’entraver la bonne marche du service public et par ricochet le bien-être de tous les Burkinabè », c’est la position de ce mouvement qui en plus dit ne pas comprendre que pour des intérêts « égoïstes », ces grèves prennent en « otage le destin de tout un pays ».
Si pour le MERCI, les grèves des agents des impôts contribuent à la « baisse des recettes de l’Etat », les grèves de façon générale, provoquent « un choc économique et sociale pour la population qui subit à tort et à raison ». Aussi, il invite le gouvernement à faire les états généraux des salaires pour aboutir à l’élaboration d’une nouvelle grille salariale « équitable en fonction de la catégorie des agents ».
Boureima DEMBELE