Le président de l’Union des jeunes entrepreneurs du Burkina (UJEB), Honoré Yonli a soutenu mercredi 26 avril qu’ils ont été « durement éprouvés par les récentes grèves à répétition » observées dans le pays, face à la presse à Ouagadougou.
« Nous jeunes entrepreneurs burkinabè, avons été durement éprouvés dans nos activités par les récentes grèves à répétition observées par les différents syndicats avec une particularité des syndicats des domaines de l’économie et des finances mais aussi dans certains départements comme le ministère des Infrastructures et du Désenclavement qui persistent de jour en jour », a confié M. Yonli.
Pour lui ces grèves, même si elles sont « légitimes au regard du contexte, ont sérieusement plombé l’activité économique et ont causé d’énormes préjudices pour les entrepreneurs (…) étant donné que l’administration des finances reste l’unique porte d’entrée pour l’obtention de certains documents administratifs ».
« Victimes collatérales du bras de fer entre les syndicats et le gouvernement », les jeunes entrepreneurs regrettent le fait que « personne n’est à mesure de (leur) payer les dommages causés » par ces arrêts de travail, invitant les travailleurs « à revoir leur méthode de grève pour ne pas empiéter sur (leurs) activités pour des revendications dont (ils ne sont) ni les causes, encore moins les solutions ».
Pour éviter les perturbations, l’UJEB propose au gouvernement qu’elle félicite pour certaines réalisations (la réhabilitation de voies routières, la réalisation et la promotion de logements sociaux et zéro école sous paillote), « l’organisation des états généraux de la fonction publique (en vue) d’actualiser le processus organisationnel et du fonctionnement de l’administration publique ».
« Nous pensons que certains textes dates des indépendances ou ne sont plus conforment au contexte actuel et doivent évoluer », a expliqué le président de l’Union des jeunes entrepreneurs du Burkina, Honoré Yonli.
Depuis l’installation du gouvernement, des syndicats ne cessent de manifester pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Pour l’UJEB, ces arrêts de travail répétés constituent un blocage « au développement économique » du pays.
Daouda ZONGO