Le coordonnateur général de l’organisation Tous unis pour un Burkina apaisé (Touba), Richard Silga, a affirmé mercredi 7 juin à Ouagadougou que « les grèves illimitées mettent à mal les revenus », notamment du « secteur informel qui emploie plus de Burkinabè que la fonction publique », face à la presse.
Selon M. Silga, cet état de fait « influe directement sur le pouvoir d’achat » des Burkinabè, notant que même si « les grèves sont légales, nul n’est sans savoir qu’elles ralentissent l’économie, dégarnissent le grenier national ».
« Droit de grève d’accord, mais l’intérêt supérieur de la nation d’abord », a-t-il poursuivi, invitant les uns et les autres à « privilégier le dialogue ».
Pour lui, « il faut laisser le président (Roch Kaboré) travailler », rappelant qu’il a été « élu démocratiquement pour un mandat de cinq ans (et cela) est un acquis de la lutte démocratique du peuple ».
« Serait-il juste et judicieux d’empêcher le président de gouverner et que le peuple en pâtisse ? », s’est interrogé le coordonnateur général de Touba, Richard Silga.
« Au-delà de la volonté manifeste du Touba d’œuvrer à l’apaisement, même si nous félicitons le chef de l’Etat pour ces qualités intrinsèques, nous osons dire que « l’arbre ne doit pas cacher la forêt » », a indiqué M. Silga qui soutient que son organisation « ne manquera pas de monter au créneau pour interpeller les gouvernants si des cas de mauvaise gouvernance sont avérés ».
Daouda ZONGO