Initiée par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) pour dénoncer le manque de dialogue entre les autorités guinéennes de transition et les forces vives de la nation autour de la conduite de la transition et exiger le retour rapide à l’ordre constitutionnel, la marche du 28 juillet, en Guinée a fait deux blessés, selon plusieurs médias.
La coalition de partis politiques et de la société civile a confirmé ce bilan, expliquant que c’est effectivement « deux blessés par balles dont une femme qui a reçu la balle au niveau de son pieds », sur ses pages Facebook et Twitter.
Il faut signaler que ces manifestations étaient sous le coup d’une interdiction de la part des autorités guinéennes. Au regard de cela, un dispositif de forces de l’Ordre, « appuyé par des civils », a été déployé tout le long de la trajectoire de la marche pour empêcher les manifestants de rejoindre le point de ralliement.
Des sources signalent des accrochages entre des manifestants et les forces de l’Ordre dans plusieurs autres localités notamment à Sonfonia à Conakry.
En Guinée, la junte a pris le pouvoir en septembre 2021 après avoir renversé Alpha Condé par un coup d’état. Le Conseil national de transition, qui fait office de Parlement depuis le putsch a adopté en mai un délai de 36 mois avant le retour des civils au pouvoir.
Par Wakat Séra