Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, exprime sa profonde émotion à la suite de l’annonce d’attaques répétées en Haïti des gangs armés contre la Police nationale haïtienne (PNH) et contre les contingents de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS). La disparition en opération, le 25 mars 2025, d’un policier kényan déployé en Haïti dans le cadre de cette force internationale, est une nouvelle illustration de la menace inacceptable sur la paix, la sécurité et la démocratie que la violence des réseaux criminels fait peser notamment dans la capitale Port-au-Prince.
« En cet instant tragique, je voudrais, au nom de la Communauté francophone tout entière et en mon nom propre, adresser mes sincères encouragements à l’ensemble des personnels de la PNH et de la MMAS dont le courage et la détermination contribuent, chaque jour, à faire reculer la violence des gangs en Haïti », a-t-elle ajouté.
Les circonstances de l’attaque du contingent kenyan de la MMAS et de la disparition d’un de ses éléments ajoutent nécessairement à l’inquiétude le sentiment du devoir, à la charge des autorités haïtiennes et de la Communauté internationale, de rester plus que jamais mobilisées et unies dans la lutte contre les gangs armés en Haïti.
Pour sa part, et dans le prolongement de ses actions déjà menées – notamment l’appui au renforcement des capacités linguistiques et interculturelles de la MMAS, la dernière mission d’information et de contacts déployée à Port-au-Prince du 6 au 13 mars 2025 et la 5e réunion du Comité ad hoc sur Haïti consécutif du 17 mars 2025 –, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale et ancien Président du Burundi M. Domitien Ndayizeye, entend poursuivre ses efforts en soutien au processus de rétablissement de la paix et de l’ordre constitutionnel dans cet Etat membre.
L’OIF compte 93 États et gouvernements : 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.
