Le Kenya a décidé, le mardi 12 mars 2024, de suspendre le déploiement de ses policiers en Haïti après la démission du Premier ministre Ariel Henry. L’annonce a été faite par un haut responsable du ministère kenyan des Affaires étrangères, selon des médias internationaux.
La démission du Premier ministre Ariel Henry a entrainé la suspension du déploiement des policiers Kenyans en Haïti. En effet, le Kenya a décidé de suspendre l’envoi de ses policiers en Haïti, dans le cadre d’une mission internationale soutenue par l’ONU. L’annonce a été faite le mardi 12 mars 2024 par un haut responsable du ministère kenyan des Affaires étrangères.
« Sans administration politique en Haïti, il n’y a pas de point d’ancrage sur lequel un déploiement de la police puisse reposer. Le gouvernement (kényan) attendra donc l’installation d’une nouvelle autorité constitutionnelle en Haïti avant de prendre d’autres décisions sur la question », a indiqué un haut responsable du ministère kényan des Affaires étrangères.
Les États-Unis ont immédiatement réagi à cette annonce du Kenya, indiquant ne pas voir de raison de retarder la mission. « Je serais bien sûr préoccupé par tout retard, mais nous ne pensons pas qu’un retard soit nécessaire », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’État, Matthew Miller. Pour Washington, « il est tout à fait naturel » que le Kenya « veuille savoir qu’il y a un gouvernement qui peut les accueillir et qui peut leur demander de déployer une mission», a ajouté M. Miller.
Le Kenya devrait déployer environ 1 000 hommes en Haïti dans le cadre d’une mission onusienne afin d’aider ce pays à faire face aux menaces de gangs. La signature d’un accord a eu lieu le 1ᵉʳ mars dernier entre le Kenya et Haïti pour le déploiement des policiers kényans sur le sol haïtien.
Par Yenlemba Luc LOMPO (stagiaire)