Du mooré, la langue nationale de l’ethnie majoritaire mossi au Burkina dont il est le digne fils, l’une des significations littérales de son patronyme «Tiemtoré» renvoie, en français, au «mortier du grand, de l’aîné». Ce qui a fait du grand homme d’affaires de 49 ans que Simon est aujourd’hui, une illustration parfaite de cet adage célèbre selon lequel «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années». Simon Tiemtoré, c’est le président et administrateur Directeur Général de Lilium Group LLC, une société d’investissement stratégique dont le siège se trouve aux Etats-Unis d‘Amérique et qui enlace l’Afrique de ses tentacules qui touchent les secteurs porteurs comme les services financiers, l’énergie, l’hôtellerie, l’agro-industrie, la santé et le Fast Moving Consumer Goods, le bien de grande consommation. Mais ce n’est qu’une de ses multiples casquettes.
«Chairman», comme l’appellent affectueusement ses collaborateurs au sein desquels il ne fait aucun cloisonnement, est également, entre autres, le président du conseil d’administration du groupe banque et assurances VISTA qui opère dans le monde entier, et en Afrique subsaharienne, fort de plus de 18 ans d’expérience dans les domaines juridiques, fiscales, bancaires et financiers. L’ancien chef de la division financement des entreprises et des services de conseil à la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), fait partie de ce cercle restreint des hommes d’affaire au nez creux. Il a ainsi à son acquis, plusieurs opérations de banques d’investissement et de marchés de capitaux à travers le monde et plus particulièrement l’Afrique, continent dont le développement lui tient à cœur. Mais, avant cette séquence de sa vie professionnelle, Mister Simon, est passé chez Morgan Stanley à New-York, où il a codirigé le Global Opportunity Fund, un fonds d’investissement de plus de deux milliards de Dollars US. Certes, Simon Tiemtoré n’a pas la trempe de Kwame N’Krumah, mais la jeunesse africaine qui reconnaît en lui une «étoile du berger», ne se trompe guère sur la vision de ce panafricaniste très à cheval sur les valeurs du travail bien fait et de la rigueur, pour donner au continent noir toute sa place dans le concert des nations.
Le lauréat 2021 du «Business Leadership Award» du Rebranding Africa Forum, à la tête de Lilium Capital ne fait qu’agrandir le cercle de la famille Lilium. Il a ainsi acquis trois filiales de la Fibank qu’il a renommée «Vista Bank Group», basée en Guinée, en Gambie et en Sierra Leone. Celui dont la légendaire humilité et la fidélité en amitié ont fait un véritable «ami et frère» partout où il passe, surtout en Côte d’Ivoire et au Faso, la terre de ses ancêtres continue son œuvre de ratissage au profit de son groupe. Florilège: en 2020, il achète les filiales de BNP Paribas au Burkina Faso et en Guinée. En 2023, méthodique Simon Tiemtoré qui sait gagner du temps en affrétant par exemple un jet privé pour honorer ses nombreux rendez-vous d’affaires avec les puissants de ce continent, au lieu de subir les caprices des vols commerciaux classiques, conclut un accord de rachat d’Oragroup S.A, la société holding d’Orabank dont le siège est à Lomé, la capitale togolaise et qui est implantée dans douze pays d’Afrique de l’ouest et centrale. Toujours à la recherche du meilleur pour son groupe, l’enfant de la «Zone du Bois», ce quartier qui a longtemps occupé le podium des endroits huppés de Ouagadougou, établit avec succès, un accord avec la Société Générale pour le rachat de ses filiales Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique. Sans oublier que Lilium Capital finance la construction de la belle et futuriste cité gouvernementale de Brazzaville.
Difficile, voire impossible de parler de Simon Tiemtoré dont les proches se demandent à quel moment il se repose, tant il est actif et réactif, sans évoquer son attachement pour le développement du Burkina Faso son cher pays où il accompagne toutes les couches socio-professionnelles, notamment les femmes que Vista Bank s’est engagée à «financer sur près de 92 milliards FCFA dans les deux prochaines années». Véritable fierté pour le continent noir dont il défend les couleurs à toutes les tribunes internationales, Simon Tiemtoré est membre du barreau des avocats de New-York et du barreau American-Section portant sur le droit international et le droit économique. Il tient également bien sa place au sein des NYU School of Laws Weinfield Fellows. De plus, ce philanthrope qui a le cœur sur la main ne peut rester insensible à la cause des couches défavorisées de la société. Ce qui justifie son titre de membre du Conseil d’Administration de la Fondation TEN Children, qui soutient les orphelinats à travers l’Afrique.
La protection de l’environnement , en vue de léguer une planète terre, «notre maison commune», saine aux générations futures, Simon Tiemtoré a érigé Vista Bank en banque citoyenne et responsable, dans le cadre de ses activités RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise), en collaboration avec la commune de Ouagadougou et la Direction nationale des aménagements paysagers et l’Association burkinabè des jardiniers et des pépiniéristes, dans le noble projet de reboisement de la Ceinture verte de Ouagadougou, avec la mise en terre des plants et la prise en charge des soins à leur apporter. L’accompagnement du Projet GO PAGA pour l’insertion économique des veuves et orphelins des militaires tombés au front de la lutte contre le terrorisme; le soutien au monde sportif par le biais d’un partenariat entre Vista Group et l’Asfa-Yennenga, l’un des plus prestigieux clubs de football burkinabè et l’appui important à la Fédération burkinabè d’Athlétisme, le champion du monde du triple saut, le Burkinabè, Hughes Fabrice Zango, étant l’ambassadeur de Vista; la contribution de Vista Bank pour la réalisation d’un complexe sportif au stade Wobi de Bobo Dioulasso; le soutien de taille aux femmes atteintes du cancer de sein par le biais d’un partenariat avec le Centre hospitalier et universitaire de Bogodogo; et la participation de Vista Bank à l’effort de guerre, réitérant ainsi son soutien à l’Etat burkinabè, à travers l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF), etc. Ce sont là, autant d’actions qui ne font que mettre en relief les «douze travaux» de Simon Tiemtoré, au profit du Burkina Faso, «le seul pays que nous avons», comme il aime le dire, la main sur le coeur.
Difficile donc pour votre quotidien Wakat Séra, de trouver mieux, pour désigner son «Homme de l’année 2023». Simon Tiemtoré, «tuma kien tonré». Oui le travail continue, car «il y a encore beaucoup de grandes choses à réaliser pour le Burkina Faso et l’Afrique», comme le dit toujours, «hairman».
Par Wakat Séra
*Le travail continue, en langue mooré
