Il y a 40 ans, le lundi 26 mars 1984, mourait, jour pour jour en ce mardi 26 mars 2024, aux États-Unis, le révolutionnaire panafricain et président de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré.
Il y a 40 ans, en ce mardi 26 mars 2024, mourait, dans un hôpital de Cleveland (dans l’État de l’Ohio), aux États-Unis d’Amérique, le premier chef d’État de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré.
Décédé le lundi 26 mars 1984, à 15h 23, lors d’une opération de chirurgie cardiaque, le père de l’indépendance guinéenne et révolutionnaire panafricain des années 1960 reste, pour ces contemporains, une figure à la fois admirée et contestée.
«Il n’y a pas de dignité sans liberté: nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage», avait-il craché, le 25 août 1958, à la face du général-président français, Charles De gaule. Un désaveu prononcé, à l’époque, lors d’une visite du dirigeant du pays colonisateur des États de l’Afrique Occidentale française (AOF) à Conakry.
Une fois à la présidence de la Guinée, l’homme qui a osé dire «Non» au général de Gaulle mènera sans partage le pouvoir de la Guinée. Et cela, sous un régime d’un parti unique.
«Vos exactions et la terreur dont vous avez fait une manière d’être de votre État ont transformé votre régime en institution contre la raison, le pays tout entier en prison», selon un extrait de Le Livre noir de Sékou Touré. Une publication de 1972 et rapportant les mots d’une lettre ouverte d’un «condamné à mort par contumace», durant le pouvoir du président Touré.
En rappel, Ahmed Sékou Touré est né le 9 janvier 1922 à Faranah en Guinée. Homme d’État et premier président de la République de Guinée, pays ouest africain ayant acquis son indépendance en 1958, il est décédé le 26 mars 1984 dans l’Ohio aux États-Unis d’Amérique.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)