Les actes de vandalisme sont devenus monnaie courante lors des manifestations de masse au Burkina Faso dont les valeurs d’intégrité et de patriotisme ont autrefois fait sa renommée sur l’échiquier mondial. De l’Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 aux récents évènements du 30 septembre au 2 octobre 2022, on a pu noter le saccage d’institutions, de domiciles, des commerces contraints de fermer boutiques et d’autres pillés.
Effet de foule ou pas, rien ne saurait justifier ces actes de violence contre des structures dont l’importance pour les populations n’est plus à démontrer.
En circulation, des individus grillent sans vergogne les feux tricolores, malgré parfois la présence de policiers et de Volontaires adjoints de Sécurité (VADS). Dans l’Administration publique, des agents, dans le cadre du service, se soucient peu du respect des règles élémentaires, jusqu’au respect des heures de travail.
C’est toute la tâche noire du phénomène de l’incivisme qui constitue sans conteste l’une des gangrènes qui paralyse à bien des égards le développement socio-économique au pays des Hommes intègres.
Toutefois, le peuple burkinabè a fait montre d’une solidarité à des moments critiques de son histoire. Face au phénomène du terrorisme avec son lot de conséquences sur la vie de la Nation, des Burkinabè se sont montrés solidaires des compatriotes dans le besoin.
Des filles et fils du pays, grâce à un élan de solidarité, ont réussi à mobiliser à travers une dizaine de villes, environ 400 tonnes de vivres au profit des personnes déplacées internes des localités sous emprise terroriste.
C’est un exemple parfait de solidarité, de patriotisme. Des valeurs qui devraient guider les actions des citoyens burkinabè dans leur quotidien, y compris en circulation et lors des manifestations, en lieu et place des actes de vandalisme et toute autre forme d’incivisme pour se faire entendre. Alors changeons un jour!
Par Siaka CISSE (Stagiaire)
