L’Association Amitiés France Burkina Faso (ASBF), une association française ayant construit plus de 300 écoles au Burkina Faso en 25 ans d’existence, a été dissoute à cause de l’insécurité au pays des Hommes intègres. Selon ses membres, cette situation ne leur permet plus d’y envoyer de bénévoles pour le déroulement des activités.
L’association valenciennoise Amitiés France Burkina Faso (ASBF) dont les actions ont été limitées par l’insécurité au Burkina Faso, a été dissoute au sortir d’une assemblée générale de ses membres, selon lavoixdunord.fr.
En 25 ans d’existence, cette association compte à son actif au total « 328 bâtiments scolaires construits » sur le territoire burkinabè. En clair, il s’agit de « 175 classes, 68 logements d’enseignants, 37 postes de latrines, 44 magasins et bureaux et quatre cantines qui ont été réalisés en un quart de siècle par l’ASBF », selon son président fondateur Paul Deswarte.
M. Deswarte, s’est félicité de ce bilan «qui a vu par exemple des petits-enfants, des premiers élèves scolarisés à partir de 1997, faire leur rentrée dans (leurs) écoles de la zone de Banfora». Ces bâtiments scolaires, selon M. Deswarte, accueillent de nos jours «14 000 enfants chaque année».
L’Association Amitiés France Burkina Faso (ASBF) a vu le jour en 1995 sous l’initiative de Paul Deswarte, ancien scout avec son épouse, Janine et deux autres Valenciennois, Liane et Sylvain Duparc. M. Deswarte, arrivé en 1994 au Burkina, découvre le manque criant d’écoles dans les campagnes. Il décide alors de lancer le projet d’en construire. C’est ainsi qu’est née l’ASBF avec la première classe construite en 1996.
Par Siaka CISSE
