Quand l’internet ne fonctionne pas, c’est comme si toute vie sur terre s’était arrêtée! Au point où, en toute logique, les populations en sont arrivées à se demander comment elles vivaient avant l’avènement et la vulgarisation de cet outil, dont est devenue esclave, toute la planète terre! Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Lesotho, Liberia, Namibie, Niger, Nigeria, Afrique du Sud, Togo, pour ne citer que ces pays, touchés tous par une panne grandeur nature de l’internet, ont fonctionné, ce jeudi 14 mars, au ralenti, certains à des degrés plus ou moins importants que d’autres.
Fait curieux, cette fois-ci, la responsabilité des dirigeants politiques allergiques à la liberté d’expression, n’est pas engagée dans ces misères causées par l’internet. La faute vient de câbles sous-marins qui ont été sectionnés, accidentellement ou non, plongeant ainsi dans un presque deuil, des utilisateurs surpris par ce «drame» qui a fait bien des dégâts, tant au niveau des individus que des Etats. Que dire des organes de presse en ligne comme Wakat Séra, qui n’ont pu publier le moindre article, malgré l’actualité bien fournie! De même, beaucoup d’entreprises et des hommes d’affaire, n’ont pas pu réaliser des transactions qu’ils avaient programmées pour ce jour. Certains ont peut-être raté le deal de l’année ou de leur vie! Des sociétés de téléphonie mobile, et de télécommunications de façon plus générale, ne savaient plus, et ignorent encore, pour certaines, quel dieu de la communication numérique invoquer.
Si la situation semble, progressivement s’améliorer au Burkina Faso, il n’en demeure pas moins que cette coupure et autres perturbations de l’internet, laisseront des traces d’envergure dans le business sur le continent pour ne pas dire dans le monde, les pays touchés étant en connexion avec des partenaires ailleurs. Question: et s’il arrivait que ce bug prenne plus d’ampleur dans l’espace et dans le temps, quelles en seront les conséquences? Quand on sait que même des interventions chirurgicales se pratiquent aujourd’hui par le net, d’un bloc opératoire africain par exemple avec l’assistance d’équipes médicales établies en Europe, il y a de quoi s’inquiéter.
En tout cas, à défaut de s’en défaire totalement ou de s’en passer partiellement, il est temps, non pas de retourner à l’époque de la pierre taillée, mais certainement de travailler à réduire l’importance de ces outils nouveaux dans le quotidien de l’Homme. Tout est aujourd’hui sous la coupe de l’internet qui régule les moindres actes de la vie. La mésaventure de ces dernières 24 heures est une leçon à méditer par les utilisateurs indécrottables de l’internet et plus spécifiquement des réseaux sociaux sur lesquels le monde entier peut-être informé de ce que vous mangez le matin, à midi et le soir!
Changeons un jour!
Par Wakat Séra
