Les Investisseurs Sans Frontières (ISAF) se sont réunis, jeudi 2 juin 2022, à la résidence du président Arouna Nikiéma, à Ouagadougou, la capitale burkinabè. Tous, hommes et femmes d’affaires qui ne sont fixés aucune frontière, ont passé de très bons moments de convivialité avec d’autres amis patrons d’entreprises venus du Burkina Faso, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Turquie, de la France, etc. Cette rencontre statutaire destinée à faire le point des activités de l’Association, constitue selon son président, un rendez-vous du donner et du recevoir pour mutualiser les forces dans le but de créer du business.
Les hommes d’affaires, responsables d’entreprises au Burkina Faso et au-delà, réunis au sein de l’association Investisseurs Sans Frontières (ISAF) ont une vision claire: «(…) Créer le plus grand réseau d’hommes d’affaires en Afrique, de sorte à ce qu’il soit facile de faire du business à travers le continent», a fait savoir le président d’ISAF, Arouna Nikiéma.
C’est dans cette logique que la soirée de ce jeudi, rendez-vous statutaire mensuel, a été mise à profit par les Isafiennes et Isafiens pour demeurer concentrés sur les objectifs de base. C’est ainsi qu’ils ont mis à profit, la tenue de la première édition de de la Rencontre des patrons burkinabè (REPAB), pour recevoir des patrons du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Turquie, de la France, venus partager ces moments de travail avec leurs collègues burkinabè.
Au cours de ces rencontres ISAF, un professionnel est toujours invité à prendre la parole pour évoquer les opportunités qu’offre son activité au public. Et cette fois-ci, c’est la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) qui a entretenu les membres de ISAF et ses hôtes de marque sur la manière et la nécessité d’introduire une société à la bourse des valeurs.
Véritable rendez-vous du donner et du recevoir aux mots du président, cette rencontre a été saluée par les participants, certains y voyant de très bonnes opportunités d’affaires, mais surtout de convivialité. «J’adore ce concept d’investisseurs sans frontières», a apprécié le Turc Remzi Sanver, directeur de recherche au Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France, qui dit venir à ce rendez-vous sur invitation de son «ami et frère» Arouna Nikiéma. Pour lui, «les frontières sont artificielles, et étant tous des êtres humains, il nous faut donc savoir transcender ces divisions artificielles et pouvoir nous retrouver dans la chaleur des échanges».
Le vice-président du patronat togolais, Yiva Badohu, a, quant à lui, indiqué que «c’est avec grand plaisir» qu’il partage ce moment de communion avec des femmes et hommes d’affaires. Venu au Burkina Faso à l’occasion de la REPAB, il a salué cette initiative des hommes d’affaires burkinabè en indiquant qu’il est là pour apprendre de leur expérience.
«Ce sont de belles initiatives pour toute la sous-région, parce que nous avons besoin de ces fora pour échanger les idées, visiter les perspectives de développement de nos sociétés et surtout aider nos Etats à nous aider dans le développement et la construction de notre continent», a laissé entendre Yiva Badohu.
Pour Jocelyne Sauret, notaire au Burkina Faso et en France, une telle rencontre offre de réelles opportunités d’affaires, des occasions de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances, «et c’est forcément un plus pour chacun de nous».
«C’est dans l’amitié, la
fraternité que de se retrouver ici, en marge de la REPAB et de célébrer cette soirée avec des personnes qui ont décidé de s’affranchir de tous les codes et de s’investir et investir pour l’Afrique», a affirmé Serge Konan, membre du patronat ivoirien. Pour lui, il y a de réels espoirs de fonder quelque chose de solide à travers de telles initiatives dont ISAF a pris les devants.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)