Tout le Burkina Faso retient son souffle en attendant le passage, ce mercredi 7 août 2024, précisément à 17H15, du premier athlète à offrir une médaille olympique au pays des «Hommes intègres», en 2021 aux Jeux Olympiques (JO) de Tokyo. L’ambassadeur de Vista Bank, surnommé «l’Etalon volant» par la presse de son pays, participe pour la deuxième fois aux JO dans la discipline du triple saut.
L’engouement suscité par les Jeux Olympiques Paris 2024 ne cesse d’enfler depuis leur lancement grandiose, le 26 juillet. Mais, à l’instar de bien des nations africaines, la moisson est bien maigre, jusqu’à présent pour les athlètes burkinabè. Dans les différentes disciplines dans lesquelles ils se sont présentés, ils ont tous été recalés. Sauf Marthe Koala qui a réussi, in extremis, ce mardi 6 août 2024, à se qualifier pour la finale du saut en longueur féminin.
Si fait que tout l’espoir des Burkinabè repose désormais sur Marthe Koala qui demeure déterminée pour faire de cette finale une victoire pour le Burkina. Et à tout Seigneur tout honneur, tous les coeurs, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Dori, à Tenkodogo, ou à Ouahigouya, battent déjà au rythme des élans du champion du monde et détenteurs de plusieurs médailles sur diverses compétitions continentales et mondiales, sur le triple sauteur burkinabè, Hugues Fabrice Zango, qui entre en lice ce mercredi à 17H15 (Gmt).
Fin juin, comme pour se mettre en jambes, l’ambassadeur du groupe bancaire panafricain Vista Bank, Hugues Fabrice Zango avait ajouté à son riche palmarès, le titre de champion d’Afrique d’athlétisme avec un saut de 17,18 M, réussi, lors de la compétition au Cameroun. Bien avant, soit le 2 mars 2024, Hugues Fabrice Zango, qui s’entraîne en France, et qui fait la fierté de tout un peuple, en triple saut, avait décroché la médaille d’or au championnat du monde d’athlétisme en salle, Glasgow 2024, avec un bond de 17,53m. Et ce n’est qu’une partie des performances de «l’Etalon volant» qui sait procurer des sensations fortes aux Burkinabè, mais également à tous les Africains, quand il s’illustre brillamment dans les compétions mondiales. Car, Hugues Fabrice Zango, c’est aussi une médaille de bronze mondiale et records d’Afrique (2019), un nouveau record d’Afrique en salle (2020), un record du monde en salle (2021), la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo (2021), le champion du monde en plein air (2023) et le champion du monde en salle (2024)
En tout cas, dans les bureaux comme dans les foyers au Burkina, tous attendent, ce mercredi, la qualification de Hugues Fabrice Zango pour les finales du triple saut de Paris 2024, et si affinité, le podium, pourquoi pas l’or, au bout des efforts.
Par Bernard BOUGOUM
