Dans la dynamique de la Journée internationale des droits de l’enfant célébrée chaque 20 novembre de l’année, la fondation Save the Children invite les populations à honorer les 100 ans de la déclaration de Genève et la vision de sa fondatrice, Eglantyne JEBB dont l’histoire reste intimement liée à cette cause. Ce communiqué parvenu à Wakat Séra, ce mercredi 20 novembre 2024, témoigne, en effet, que lorsqu’elle fondait Save the Children en 1919, « sa conviction que chaque enfant a des droits spécifiques et uniques, séparés des adultes, a été révolutionnaire » et elle « a réussi à la faire accepter sur le plan international, jetant la base de la convention que nous célébrons aujourd’hui ».
Célébrons les 100 ans de la déclaration de Genève et la vision de la fondatrice de Save the Children
Ce 20 novembre, nous célébrons la 35e journée Internationale des droits de l’enfant. Ce moment est assez particulier pour Save the Children, car il commémore en même temps l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant (CDE) dont l’histoire reste intimement liée à la vision et à l’engagement d’Eglantyne JEBB, fondatrice de Save the Children.
En effet, lorsqu’elle fondait Save the Children en 1919, sa conviction que chaque enfant a des droits spécifiques et uniques, séparés des adultes, a été révolutionnaire. Elle a réussi à la faire accepter sur le plan international, jetant la base de la convention que nous célébrons aujourd’hui.
C’est elle qui, pour la première fois, a évoqué le concept de droits des enfants en rédigeant la Déclaration de Genève sur les droits de l’enfant, devenue la source d’inspiration de la CDE. Cette déclaration restée historique stipule que « […] l’Humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur […] ».
Le 26 septembre 1924, la Déclaration de Genève sur les droits de l’enfant, ce document historique pour les enfants, a été approuvé par les dirigeants du monde entier lors de l’assemblée de la Société des Nations (ancêtre des Nations unies). Nous commémorons donc cette année, le centenaire de ladite déclaration et nous rendons hommage à notre fondatrice, Eglantyne Jebb, qui en ait été l’auteure visionnaire.
Ce moment remarquable n’a jamais été aussi important alors que la vie, le développement et le bien-être des enfants sont de plus en plus menacés dans le monde entier. L’émergence de crises et des conflits, à la fois complexes et d’une ampleur inédite menace gravement les enfants et leurs droits. Ils sont en effet confrontés à la violence, à la maladie, au déplacement et à la faim – des phénomènes que les enfants ne devraient pas subir, où que ce soit.
Au Burkina Faso, tout comme partout dans le monde, ces conflits déchirants et ces dommages colossaux sur les enfants nous ramènent à Eglantyne Jebb, qui a affirmé que les enfants sont des personnes à part entière, avec des besoins spécifiques, et qu’ils devraient donc avoir leurs propres droits fondamentaux : le droit de survivre, d’apprendre et d’être protégé, de faire entendre leur voix et d’influencer les lois et les politiques qui affectent leur vie et leur avenir.
En tant qu’organisation pionnière, Save the Children défend les droits de l’enfant. Notre travail pour aider les enfants à plaider pour la satisfaction de leurs droits est tout aussi urgent et pertinent aujourd’hui qu’il l’était il y a 100 ans. Nous devons écouter les enfants et continuer à leur offrir des espaces sûrs, significatifs et inclusifs où ils peuvent s’exprimer librement. Nous devons continuer à parler pour et avec les enfants et amplifier leur voix lorsqu’ils réclament une vie et un avenir meilleurs.
Save the Children intervient au Burkina Faso depuis 1982 à travers une série de programmes à fort impact, dans les secteurs de la santé/nutrition (Survivre), l’éducation (Apprendre), et la protection (Être protégé). Nous apportons surtout une réponse à la crise humanitaire pour contribuer à alléger un tant soit peu les difficultés que rencontrent les communautés, notamment les enfants et leurs familles.
Bonne célébration à tous les enfants du Burkina Faso !