Ceci est un message de la ministre burkinabè l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Nandy Somé/Diallo à l’occasion de la Journée internationale de la femme rurale. Pour elle, cette célébration « offre l’opportunité pour (le Burkina Faso) d’identifier les stratégies nécessaires pour répondre aux besoins de plus en plus croissants des groupes vulnérables dans le domaine agricole et pastorale en milieu rural ».
Le 15 octobre de cette année, notre pays commémore la 27ème journée internationale de la femme rurale. Cette journée, faut-il le rappeler, a été instituée par l’Assemblée générale des Nations-Unies à travers la résolution 62/136 du 18 décembre 2007. Cette reconnaissance internationale du rôle de la femme rurale vise à mettre en évidence leurs contributions, naguère peu reconnues et négligées, à la sécurité alimentaire et au développement agricole et rural dans le monde. Cette journée vise également à sensibiliser l’opinion publique sur la nécessité d’œuvrer pour des actions plus concrètes en leur faveur et à réfléchir sur les contraintes qui limitent la productivité, l’autonomisation économique et sociale des femmes vivant en milieu rural.
Au Burkina Faso, c’est dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle que nous célébrons cette journée. En effet, les braves femmes du monde rural, qui éprouvaient déjà d’énormes difficultés à accéder aux facteurs de productions et aux marchés et chaînes agroalimentaires ont vu ces contraintes exacerbées par la crise sécuritaire et humanitaire.
Cependant, depuis l’avènement de la présente Transition, avec les actions de reconquêtes menées par les forces combattantes, plusieurs localités jadis abandonnées enregistrent un retour progressif des populations. C’est en vue de renforcer la résilience de ces populations retournées que notre pays a choisi de commémorer cette journée sous le thème : « femmes rurales et sécurité alimentaire dans les localités de retour : mécanismes d’accompagnement pour une meilleure production agricole ».
La célébration officielle de cette journée qui se tiendra le mardi 15 octobre 2024 dans la commune rurale de Satiri, province du Houet dans la région des Hauts-Bassins offre l’opportunité pour notre pays d’identifier les stratégies nécessaires pour répondre aux besoins de plus en plus croissants des groupes vulnérables dans le domaine agricole et pastorale en milieu rural. Plus spécifiquement, elle permettra de reconstituer les moyens d’existence des femmes retournées à travers des activités de formation et des dotations en kits d’installation.
A cette occasion, je voudrais adresser mes sincères remerciements à l’ensemble des acteurs publics et privés intervenant dans le domaine de protection et promotion des droits de la femme.
Mes remerciements s’adressent également aux organisations de la société civile, aux responsables coutumiers et religieux et aux acteurs du secteur privé qui accompagnent le gouvernement dans sa politique de lutte contre les inégalités de genre et d’autonomisation socioéconomique de la femme au Burkina Faso.
A l’endroit des vaillantes amazones qui, dans le silence, travaillent à construire nos économies rurales, recevez nos encouragements !
Je fonde l’espoir que l’édition prochaine de cette journée soit célébrée dans un climat de quiétude retrouvée et de souveraineté alimentaire atteinte au bonheur de chaque ménage.
Bonne commémoration de la journée internationale de la femme rurale, édition 2024
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Nandy SOME/DIALLO
Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale