L’efficience de la justice burkinabè fait l’objet d’un atelier, du 21 au 22 février à Ouagadougou. Il s’agit pour les acteurs de prendre connaissances des nouveaux outils devant contribuer à l’amélioration du fonctionnement de la chaine pénale.
Selon les explications du représentant du directeur général de la Justice pénale, Emile Fidèle Conatie Dala, la relecture du Code pénale a permis de prendre en compte de nouvelles incriminations. Pour faciliter le travail des praticiens, des outils harmonisés ont été élaborés. Et le but de cet atelier est de les présenter aux acteurs de la justice que sont les magistrats, les greffiers….
M. Dala a précisé qu’il y a beaucoup d’incriminations qui n’étaient pas prévues dans le Code pénal mais qui ont été intégrées après relecture. Il s’agit donc, au cours de l’atelier, de présenter, entre autres, l’ensemble des infractions énumérées dans le nouveau Code pénal, et la nomenclature de ces infractions (vol, escroquerie…).
Le chef de l’équipe de l’assistance technique du Programme national d’appui à la justice, Aurore Decarnière, explique que si les acteurs sont familiarisés à ces outils, cela va contribuer à améliorer le travail entre les phases de la chaine pénale, c’est-à-dire le temps mis entre les phases de la police judiciaire, des enquêtes jusqu’au jugement et la prison. Mme Decarnière ajoute que cette efficacité se mesure à l’optimisation du temps et la qualité du travail fourni.
Par Boureima DEMBELE