Après avoir été empêché de participer à la rencontre entre anciens chef d’Etat et l’actuel locataire de Kosyam, l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré a fait savoir, le 8 juillet 2022, que « le principe n’est pas que nous ne voulions pas participer ».
Dans une déclaration, l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré a fait savoir que c’est le 30 juin 2022 qu’il a reçu une correspondance du président Damiba pour la rencontre du 8 juillet.
Il dit s’être senti interpellé, en tant qu’ancien chef de l’Etat, face au contenu de la correspondance qui a rappelé la situation nationale « qui nécessite l’union sacrée de tous les filles et fils du Burkina Faso ». Il a estimé que « l’initiative à la base est louable», mais à l’en croire, « le talon d’Achille, ce sont les questions judiciaires ». A ce propos, il a rappelé que l’ancien président Blaise Compaoré a été condamné dans l’Affaire Thomas Sankara. Pour lui, c’est le débat autour de ces aspects qui l’ont empêché d’aller participer à la rencontre, du fait de manifestants, alors qu’il était en train de se préparer pour y aller.
Mais de fait, il fait comprendre que c’est pour éviter une confrontation entre les Forces de l’Ordre et les manifestants qu’il n’est pas allé à la rencontre, mais confie s’être entretenu au fur et à mesure avec le Lieutenant-colonel sur l’évolution de la situation. Il a déclaré que « le principe n’est pas que nous ne voulions pas participer à telle ou telle réunion ». Selon lui, en tant qu’ancien chef de l’Etat, il est soucieux de la situation nationale et se dit engagé à apporter sa contribution pour aider le pays à sortir de l’ensemble de ses difficultés.
Par Wakat Séra